Le SG du FLN reproche aux partis de l'opposition de vouloir prendre le pouvoir. Le patron du TAJ dit s'inscrire dans la même ligne et leur promet même qu'ils n'auront jamais le pouvoir.Ceux qui, de part et d'autre de la ligne de fracture, se chargent d'étudier les vulnérabilités de l'autre savent qu'en réalité les moyens politiques de l'opposition ne pourront pas venir à bout de ceux qui détiennent en main le pouvoir d'agir. Nous ne sommes pas dans la situation où sont possibles les «révolutions» colorées. Pouvons-nous soutenir sans erreur aucune qu'en Algérie les orientations politiques et économiques sont celles que dégage le champ politique par confrontation dans un débat approfondi ' Tout se passe comme si notre pays n'a pas besoin de l'opposition. Pour dénaturer les partis, et donc le processus de démocratisation, il se disait souvent que ceux qui ont créé des partis l'ont fait pour des motivations de pouvoir, lesquelles sont liées bien sûr aux dividendes à en tirer. Tous des motivations de pouvoir ' Mais fallait-il leur prêter uniquement cet objectif, alors que c'est dans la nature même des partis politiques de concourir électoralement pour accéder au pouvoir et appliquer le programme pour lequel chaque parti serait élu ' Y aurait-il un autre objectif qui serait ciblé, la nature du système politique à définir et à mettre en ?uvre ' Qui serait assez légitime pour engager l'avenir des futures générations tant sur le plan politique qu'économique ' Il fut un temps où on estimait (on y croyait même) que notre pays officiellement avait opté pour ce qui apparaissait être des valeurs démocratiques, des atouts que les pays arabes considéraient plutôt comme des malédictions. Mais, très vite, des pays arabes pensaient que nous étions partis assez loin tandis que des pays dits démocrates nous reprochaient de ne pas être allés trop loin. Serait-il normal de croire que l'Algérie en tant que système politique veut se différencier coûte que coûte des pays arabes et qu'elle investit dans la démocratie type de celle des pays occidentaux alors qu'elle poursuit une voie politique qui ne l'amènerait pas fatalement à la démocratie telle que celle-ci est pratiquée outre Méditerranée ' Pratiquons-nous un processus d'élaboration et de prise de décision au sommet de l'Etat dont la nature ne soit pas en contradiction avec ce qui se pratique dans les pays arabes ' Les pays arabes sont au centre des attentions médiatiques internationales. Pourquoi se sont-ils mis dans cette situation alors que tous les discours des pouvoirs sont tout le temps porteurs de justice, d'égalité, de solidarité, avec des références constantes au Saint Coran, mais avec une sévérité constante doublée de menaces à l'égard de l'opposition accusée de chercher à prendre le pouvoir '
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Posté Le : 02/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H S L
Source : www.lnr-dz.com