Algérie

Tout ou presque nous vient de l'étranger



Tout ou presque nous vient de l'étranger
Potentiel ? Gaz, pétrole, soleil, eau, terre, situation géographique, les richesses de l'Algérie sont indéniables. Notre pays a tous les atouts pour réussir, notamment sur le plan économique.Malheureusement, les choses se passent autrement dans les faits. De l'avis général, nos ressources diverses et variées n'ont pas été utilisées à bon escient. La preuve est que nous dépendons presque entièrement de l'étranger, particulièrement de l'Europe d'où nous importons une grande partie de nos consommations : produits alimentaires, médicaments, voitures, textiles, jouets, films... Même une partie du carburant que nous consommons nous vient d'ailleurs. Et dire que nous figurons parmi les plus grands exportateurs de pétrole et de gaz?! Notre dépendance vis-à-vis de l'étranger est telle qu'une grève de quelques jours du personnel du port d'Alger est de nature à bloquer tout le pays pendant des semaines?! Telle est la triste réalité de l'Algérie où il est quasiment impossible, de nos jours, de trouver un produit à 100 % algérien ! Quand ce ne sont pas les ingrédients et les composants qui sont importés, c'est la main-d'?uvre qui l'est. En effet, l'on assiste, depuis quelques années, à l'arrivée de travailleurs étrangers pour réaliser des projets dans les secteurs des travaux publics, de l'habitat et du tourisme, entre autres.Dans le même temps, des dizaines de milliers de jeunes se plaignent de ne pas avoir un travail à même de leur permettre de construire leur avenir.Comme chacun le sait, les importations ont un coût qui augmente d'année en année. Celui-ci est passé de 50,37 milliards de dollars en 2012 à 56,9 milliards en 2013, selon les estimations de la Direction générale des douanes. Selon un document rendu public par l'Office national des statistiques (ONS) et intitulé «Evolution des échanges extérieurs de marchandises de 2001 à 2011», la facture d'importation d'aliments, de boissons et de tabac est passée de 184 024,2 à 717 688,1 millions de dinars en 10 ans.Idem pour celle des équipements industriels?: 1 323 142,6 millions de dinars en 2011 contre 264 818,3 millions en 2001. S'il est vrai que des décisions destinées à freiner le rythme des importations ont été prises par les pouvoirs publics, il n'en demeure pas moins que leurs effets n'ont pas été ressentis jusque-là. Il faut dire que la production nationale n'a pas évolué de façon à devenir une véritable alternative. Outre son incapacité à satisfaire les besoins du marché local, elle s'est avérée globalement incapable de concurrencer les produits importés.




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