«Tout est rentré dans l'ordre», rassure M. Derouache Apparition de moustiques à la SNVI (Rouiba)

L'apparition de moustiques dans la zone industrielle de Rouiba semble trouver un début de règlement. «Tout est rentré dans l'ordre», rassure Hemid Derouache, directeur général de l'unité carrosserie de la SNVI, la plus affectée par ces insectes mercredi. Selon lui, l'activité au sein de l'unité a repris le plus normalement du monde.
«Les travailleurs ont repris leurs postes ce dimanche et aucun problème n'a été signalé jusqu'à maintenant», nous a-t-il dit. «Il n'y a plus aucune moustique dans l'air», a-t-il assuré. Il a signalé «la reprise totale de l'activité dans cette unité», étant donné qu'«il n'y a eu aucun arrêt de travail déposé par le personnel au niveau de l'administration en raison d'éventuelles complications dues aux piqûres de ces moustiques», dira-t-il.
«Les travailleurs, y compris ceux qui ont été piqués, se sont présentés aujourd'hui à leur lieu de travail et ils ne souffrent d'aucun mal», dira-t-il. M. Derouache rappelle que l'apparition de ces moustiques a été à l'origine de désagréments causés aux travailleurs. «En dehors du contrôle et du suivi des médecins, certains travailleurs piqués par ces insectes ont été mis sous antibiotiques et là, leur état de santé est normal et ne présente aucun danger.
Ils ne souffrent d'aucune complication», dira-t-il. Chose que nous avons vérifiée sur place lors de notre tournée dans la zone industrielle de Rouiba, où nous n'avons relevé aucune anomalie particulière. La circulation routière était normale et le mouvement des travailleurs de cette zone n'a pas changé. Nous n'avons pas, non plus, remarqué de moustiques. «Nous n'avons pas été touchés par les moustiques, nous ne les avons même pas vus.
Allez y voir les travailleurs de «Sonacom», qui ont souffert de ça la fin de la semaine passé», nous dira un travailleur de la zone industrielle rencontré sur place. Le personnel de la SNVI est encore choqué par ce phénomène assez étrange. Le week-end ne semble pas être suffisant pour effacer le traumatisme qu'ils ont vécu. «Les moustiques se sont propagés dans toute la zone. Ces insectes se sont déplacés dans toutes les unités de la SNVI. Ça pique automatiquement.
Je ne crois pas qu'il y a une personne qui n'a pas été touchée tellement leur mouvement était impressionnant et cela fait mal», diront des travailleurs. Selon M. Derouache, l'oued qui traverse la zone industrielle est à l'origine de l'apparition des moustiques. «Tous les efforts pour exténuer ce phénomène ont été focalisés sur l'oued», a-t-il affirmé. Il a tenu à démentir les informations ayant circulé sur place sur le fait que ces insectes ont été transportés dans un container de pièces de rechange.
«C'est faux. Ce sont des millions d'insectes qui volaient dans l'air. Il est impossible qu'ils soient transportés dans des containers», a-t-il dit. «Les services dépêchés par la wilaya d'Alger ont versé 600 litres d'insecticides pour tuer ces moustiques.
Plusieurs opérations de pulvérisation d'autres produits ont été menées dans tous les locaux de l'unité. Il y a eu également des prélèvements de plusieurs échantillons», nous a-t-il indiqué. «Ceci étant, nous attendons les résultats de la commission d'enquête», dira-t-il, faisant référence à la commission installée par la wilaya d'Alger pour déterminer l'origine de ce problème «d'hygiène publique».