Le cri de «barakat» n'est pas étranger à notre société. Il remonte à l'été 62. Un combat d'ordre militaire autour de l'enjeu de pouvoir. L'armée des frontières, bien équipée, a été utilisée pour la prise de pouvoir.Il y a eu des morts. Les populations sortirent dans la rue pour crier «barakat». C'était l'armée des frontières qui avait profité de cette nouvelle situation pour prendre le pouvoir, l'autre partie ayant eu peur qu'intervienne un massacre des populations. La détermination des militaires était assez et faisait souffler un vent d'inquiétude. Bouteflika à l'époque était concerné par l'appel au «ça suffit». Le comble était qu'autant en 1962 qu'en 2014, Bouteflika en était concerné. 52 années, et rien n'a changé ' Il y a eu également une période où rien n'avait changé en termes de rapport de force. Hamrouche était parti en juin 91 en appelant à l'intervention militaire. Selon Khaled Nezzar, Hamrouche l'avait appelé pour lui dire «à toi de jouer, si Khaled». Cette fois également, Hamrouche avait appelé l'armée pour intervenir. Nous y faisons référence pour en retirer les leçons et non pas pour nous noyer dans les histoires. Cependant, les mauvaises surprises devront toujours être conjurées. Elles sont le fait des rivalités au sein même de toute la classe politique qui a transité par le pouvoir. De simples rivalités ' Certainement que non, il pourrait bien s'agir d'une véritable guerre. En conséquence, toute anticipation sur la nature du système politique à façonner pour l'avenir devrait être appréhendée de manière globale par l'intégration des données qui concernent d'abord la fin inéluctable du recours à la légitimité historique en raison des limites biologiques et non pas politiques, ensuite, la recherche d'une nouvelle légitimité qui ne dépendra pas fatalement du champ politique. Une poursuite du système actuel ne mène certainement pas vers «l'kheir». Le «repassage» par une transition politique correctrice est déclarée «obligatoire» pour tout redéfinir.
Posté Le : 15/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A B
Source : www.lnr-dz.com