Tout en souhaitant que Halilhodzic accepte d'ici à la fin janvier la prolongation de son contrat

C'est la réponse du berger à la bergère. Au coach national, qui martelait hier matin qu'il ne trancherait pas avant le Mondial quant à la proposition de la FAF de prolonger son contrat à la tête des Verts jusqu'en 2016, Mohamed Raouraoua, président de la FAF, contacté hier par Liberté, affirme qu'il n'appartient pas à Halilhodzic de dicter à la fédération sa manière de travailler et encore moins ses options stratégiques en matière de gestion. "Ecoutez, j'ai bien entendu ce qu'a dit Halilhodzic chez votre confrère Maâmar Djebbour de la Chaîne III, j'en ai même rigolé un peu, mais il est libre de dire ce qu'il veut à la limite. Cependant, que les choses soient claires : la FAF a décidé que la sélection algérienne connaîtra son entraîneur pour la période de l'après-Mondial au plus tard au mois d'avril. C'est une option stratégique à la FAF afin que nous ne soyons pas pris au dépourvu l'été prochain. Nous sommes une fédération responsable et professionnelle et je suis là pour placer les intérêts de la FAF avant tout. Pour moi, seul l'intérêt de mon pays compte. Alors, nous avons bel et bien proposé à Halilhodzic de prolonger son contrat jusqu'en 2016 en raison de la proximité des éliminatoires de la CAN-2015 (septembre), nous l'avons fait il y a déjà quelques mois pour tout vous dire. Cependant, nous lui avons demandé de nous donner sa réponse à la fin du mois de janvier. Cela, il le sait très bien. Maintenant, encore une fois, il peut dire et décider ce qu'il veut en fonction, comme il dit, des membres de sa famille, mais la FAF s'en tient à ce que je viens de dire et nous avons déjà envisagé toutes les éventualités", nous a-t-il indiqué. Et d'ajouter : "Toutes les fédérations qui se respectent agissent de la sorte. Rappelez-vous de l'exemple du Bayern de Munich qui a désigné le successeur de Jupp Heynckes bien avant son départ. C'est comme ça qu'on doit travailler désormais et c'est logique." Pour Raouraoua donc : "Nous souhaiterions que Halilhodzic reste après le Mondial, c'est notre v?u, mais il doit nous répondre dans les délais que nous lui avons bel et bien fixés, sinon la FAF va choisir un autre entraîneur et, croyez-moi, la liste des prétendants est longue."Raouroua précise même que "si Halilhodzic veut partir dès maintenant, je ne le retiendrai pas. Il peut partir quand il veut et la FAF est prête à engager un technicien de renom à n'importe quel moment"."La CAN-2015, qui se déroulera au Maroc en janvier 2015, est un challenge très important pour l'Algérie. Et, croyez-moi, nous sommes déjà dedans", souligne Raouraoua qui laisse donc comprendre que l'EN veut jouer un rôle très important, au minimum les demi-finales à la CAN-2015.En outre, Raouraoua a réitéré de nouveau que "le contrat signé par Halilhodzic en juillet 2011 prévoit en cas de qualification au Mondial une reconduction tacite du contrat avec comme objectif la qualification au second tour du Mondial".Or, Vahid passe son temps à déprécier, surtout dans la presse étrangère, les qualités de la sélection algérienne. Il a été jusqu'à affirmer : "Je ne peux pas promettre aux Algériens d'aller au second tour." Ce qui est complètement contradictoire avec les modalités de son contrat. La polémique ne fait que commencer !S LNomAdresse email