Algérie

Tout en s'attaquant à ceux qu'il qualifie de "faux opposants"



Tout en s'attaquant à ceux qu'il qualifie de
Candidat pour la troisième fois consécutive à l'élection présidentielle, Ali Fawzi Rebaïne, président du parti Ahd 54, a estimé que certains partis qui se réclament de l'opposition "n'ont pas de leçons à nous donner". Il considère que "tout parti qui s'est acoquiné avec le pouvoir ne mérite pas la qualité d'opposant". Allusion faite au MSP, lequel, de l'avis du conférencier, "a passé 12 ans au service du régime". M. Rebaïne, qui s'exprimait lors d'un point de presse organisé au siège de son parti à Alger, se veut clair sur sa participation à une élection qu'il dit jouée d'avance. "Chacun a sa manière de lutter, et la mienne consiste à mener le combat de cette façon", a-t-il dit, avant d'ajouter que "la participation est ma manière de lutter". "Le combat doit être mené à l'intérieur comme à l'extérieur du régime", a-t-il ajouté. "Les scores de Bouteflika, lors des derniers scrutins, sont propres à ceux des responsables des républiques bananières", a dit Ali Fawzi Rebaïne. Interrogé sur les différentes manifestations organisées pour s'opposer à un 4e mandat pour le chef de l'Etat, le président d'Ahd 54 dit qu'il partage entièrement leur revendication, car, a-t-il rappelé, "j'ai demandé un bulletin de santé de Bouteflika depuis deux ans". "Je ne peux prendre part à ces manifestations pour éviter que ce mouvement fasse l'objet de récupération", s'est-il justifié, précisant qu'il est "toujours opposant". La preuve en est qu'il est "depuis trois décennies". "L'Algérie ne sera jamais une monarchie et nous voulons une rupture radicale avec ce régime", a-t-il encore ajouté. Sur un autre registre, le conférencier a dénoncé "les restrictions" imposées aux candidats à la candidature et ce qu'il a appelé le chantage fait aux citoyens par le pouvoir. "Des citoyens se sont montrés réticents lors de la collecte des signatures car le ministère de l'Intérieur les a menacés d'une manière indirecte", a-t-il relevé, indiquant que "même l'argent sale était au rendez-vous pour l'achat des parrainages". Le conférencier a, par ailleurs, dénoncé "le traitement réservé par le Conseil constitutionnel" au Président-candidat et celui réservé aux autres candidats. Il a aussi dénoncé "la partialité" des médias publics, notamment la télévision dont "le parti pris pour Bouteflika est flagrant". "Je refuse que cette chaîne vienne couvrir mes activités", s'est-il emporté, avant d'exiger plus de "neutralité" dans le traitement des candidatures.M. MNomAdresse email




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