Le SNTE appelle à une participation massive à la grève Le Syndicat national des travailleurs de l’Education nationale rejette l’avant-projet du statut particulier des travailleurs de l’Education élaboré par le ministère de tutelle... Réuni en session ordinaire, le conseil national du SNTE considère que le texte de Benbouzid renferme de nombreuses «contradictions et incohérences» et appelle le ministère à revoir sa copie. Selon le secrétaire général du conseil national du SNTE, Boudjenah Abdelkrim, «l’avant-projet du statut particulier des travailleurs du secteur «renferme de nombreuses contradictions qui créeront de sérieux problèmes pour les travailleurs du secteur». Il dénonce le fait que le ministère n’a pas pris en considération les propositions du syndicat dans ce sens, estimant qu’il s’agit de «pure forme le fait d’avoir associé les syndicats activant dans le secteur de l’Education à l’élaboration de ce projet de loi», les propositions présentées par son syndicat n’ayant pas été prises en considération. Dans un communiqué sanctionnant les travaux, le SNTE a réitéré sa principale revendication de «la révision de la nouvelle grille des salaires qui reste injuste à l’égard des travailleurs du secteur de l’Education, parce que les mettant en bas de l’échelle». «Le statut du travailleur de l’Education n’a pas été révisé depuis plus de 20 ans. Nous demandons au président de la République d’intervenir pour annuler le statut tel que présenté par Benbouzid. Nous demandons un geste du président comme celui qui devait permettre d’amender la loi sur les hydrocarbures», a indiqué de son côté le chargé de l’organique, Hirech Djahid, en marge des travaux. «Nous avons adressé dans ce sens une lettre au président», a-t-il ajouté. Le SNTE revendique la révision sérieuse de la nouvelle grille des salaires car «elle n’a pas traité certains problèmes contenus dans la précédente tels la préférence des diplômés de certaines écoles supérieures au détriment d’autres écoles et instituts». Un autre point qui n’a pas manqué de soulever l’ire du syndicat: les sanctions. Le communiqué final a jugé «très sévères les sanctions qu’encourent les enseignants en cas d’absence aux réunions, pouvant aller jusqu’à la dégradation». «Le point relatif aux sanctions des premier et deuxième degrés, infligées aux enseignants, allant jusqu’à la dégradation en cas d’absence des conseils, est très sévère», fait-il remarquer en appelant donc à leur amendement. Il a, par ailleurs, préconisé la révision du système disciplinaire en estimant que «l’interdiction de la violence doit être générale au sein des établissements éducatifs». «L’enseignant est pris dans les tenailles», souligne-t-on à ce propos. Pour le chargé de l’organique, «l’interdiction de punir physiquement les élèves pénalise les enseignants». Le syndicat appelle enfin l’ensemble des travailleurs du secteur à participer massivement à la journée de protestation fixée au 15 du mois en cours. Il a également annoncé la naissance d’une Coordination nationale des inspecteurs de l’Education nationale et d’une autre des adjoints de l’Education. La décision de création d’une Coordination nationale des inspecteurs de l’Education a été adoptée mercredi soir, alors que la création d’une coordination propre aux adjoints sera annoncée après la réunion de concertation des membres du secrétariat général du conseil national du syndicat. Tahar A.O.
Posté Le : 05/01/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com