Algérie

Tout en rappelant la prolongation du délai des recouvrements


Tout en rappelant la prolongation du délai des recouvrements
Dans une conférence de presse organisée hier par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale et la Casnos, El-Ghazi a insisté sur la priorité à donner au recouvrement des cotisations sociales afin d'assurer la pérennité de ce système.Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - A en croire les déclarations du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, la loi de finances complémentaire de 2015 a donné «des résultats sans précédent» pour ce qui est du taux de recouvrement. Le directeur de la Casnos, Acheuk Youcef-Chawki, a fait mention d'une hausse des recettes de près de 96% et de celle du nombre d'adhérents avoisinant les 152%. Ainsi que le regain du niveau des cotisations.La prorogation du dernier délai de recouvrement, initialement fixé au 31 mars dernier, selon la même loi de finances complémentaire, n'est pas une raison pour que les institutions de la Sécurité sociale «somnolent» sur cet aspect stratégique et vital pour leur pérennité, a averti El-Ghazi.La croissance des revenus de la Casnos, comparativement aux chiffres réalisés l'année précédente, est selon son directeur le fruit d'une «grande campagne de communication et de sensibilisation» mobilisée durant ces derniers mois. «Ce travail doit s'inscrire dans la durée et perdurer» afin de permettre à cette entité publique «ne profitant d'aucune subvention étatique» de sauvegarder son autonomie financière, a insisté le ministre.Les efforts de sensibilisation «doivent toucher toutes les couches de la société car il y va de leur intérêt d'être assurés». Notamment pour ce qui est des artisans et agriculteurs ainsi de ceux ayant bénéficié de prêts Cnac et Ansej.Rentrant toujours dans la case de la nouvelle philosophie de rationalisation des coûts et des moyens, «l'informatisation et la modernisation des procédures liées à la Sécurité sociale» figurent également dans la feuille de route du ministère de tutelle, selon El-Ghazi.«La maladie a forcément un coût», que ce soit pour le citoyen ou pour l'Etat. C'est pourquoi la mise en place d'une plateforme numérique et d'une autre SMS, au niveau des pharmacies, a été décisive pour «limiter les abus et les fraudes qui commençaient à s'amplifier considérablement». Ceci en archivant et en suivant les dossiers des patients, stockés dans une base de données commune à l'ensemble des officines sur le territoire national, et actualisés continuellement.Ce procédé permet, selon les deux responsables, d'édifier un secteur de santé et de Sécurité sociale plus organisé et de contrôler parallèlement les consommations en matière de médicaments, de façon à éviter tous types de dérives, d'ordre médical ou légal.


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