Algérie

Tout en déclarant qu’un accord sur la circulation des personnes est en négociation



L’ambassadeur de Suisse en Algérie souhaite des relations renforcées «Un accord sur la circulation des personnes est en négociation entre l’Algérie et la Suisse» et pourrait être paraphé en juin prochain. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur helvétique en Algérie, hier, à l’occasion de la cérémonie de signature d’un accord de création de l’association Genilem-Algérie. Le diplomate suisse est revenu ensuite sur les relations bilatérales entre l’Algérie et son pays. Selon lui, le niveau des relations n’est pas au top des espérances politiques mais, «avec les visites ministérielles qu’il y a eu et celles qui sont prévues d’ici la fin de l’année, les choses évolueront». Pour l’ambassadeur, les échanges commerciaux «ne sont pas importants parce que les produits suisses sont très chers et spécialisés». Cela dit, les deux gouvernements font leur possible pour améliorer les relations. Il précisera qu’»il y a actuellement près de 50 entreprises représentées en Algérie ou en contacts fréquents avec des entreprises algériennes, en plus d’autres qui y sont implantées comme Nestlé et Gelmolie». Pour lui, le volume des échanges n’est pas très important mais il le sera avec la volonté des deux pays. Il citera ainsi nombre d’accords conclus ou à conclure comme celui portant sur la protection des investissements et celui de la non double imposition. «Il y a également un accord de coopération bilatérale judiciaire mais aussi sur la circulation des personnes et un autre sur le libre échange», soulignera l’ambassadeur. De son côté, le président de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-suisse, Claude Haegi, considère que les deux pays ont une marge de manœuvre importante pour améliorer les échanges qui ne sont pas, selon lui, à la hauteur des espérances. Il tiendra, toutefois, à souligner qu’»il y a encore en Algérie des pratiques qui doivent évoluer, liées à une culture passée» tout en reconnaissant que «l’Algérie à un dispositif important pour améliorer les choses». Interrogé sur l’investissement de son pays en Algérie, il dira que «des entreprises suisses sont à attendre des garanties». Quant à la présence des banques suisses en Algérie, il indiquera que celles-ci ne sont pas des banques de réseau en faisant remarquer que «dans les plus grandes banques suisses, il y a des divisions qui travaillent avec l’Algérie, tournées vers les échanges commerciaux». Pour revenir à l’association Genilem-Algérie, il y a lieu de noter qu’il s’agit d’une structure d’aide et d’assistance à la création d’entreprises en Algérie. Cette association offrira des prestations gratuites d’accompagnement sur trois ans aux entreprises innovantes et le choix s’est déjà porté sur une trentaine de PME. «Genilem-Algérie n’offrira toutefois pas d’argent», ont tenu à préciser les promoteurs du projet. Tahar A.O.


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