Algérie

Tout cracher, seul, à la barre!



Ali K., une victime d'expulsion de son domicile par une pseudo-héritière, a longuement expliqué au président de la chambre pénale, l'affaire de bout en bout, avec le ferme espoir de voir la cour, enfin, sensibilisée autour du dossier durement constitué, trancher une bonne fois pour toutes. La dernière audition de la turbulente victime en l'absence de l'inculpée, a fait que le juge a préféré entendre les justiciables autour de l'affaire proprement dite, c'est-à-dire les motifs de l'expulsion. C'est alors qu' Ali K. se sentit pousser des ailes en dressant un véritable réquisitoire en guise de... défense! «Je suis victime depuis de très longues années, de cette femme, ex-fonctionnaire du ministère de la Justice. Elle a toujours prétendu avoir le bras long. Elle voulait me donner un coup de pied, me chasser de ma maison! Que voulez-vous' Que je reste les bras croisés' Ou, voulez-vous que je quitte mon domicile, les bras ballants, résigné, devant ce coup du sort, un coup monté de toutes pièces par une femme diabolique aidée en cela par des fonctionnaires véreux, sans conscience, que l'appât du gain facile a emmené devant le pas de ma villa'»dit Ali K. qui ajouté, nerveux: «J'ai toujours su, depuis que mon affaire a commencé, que la justice était lente, lourde et qu'il fallait être patient pour voir la justice se prononcer sereinement, loin de tout interventionnisme.» En effet, grâce à la justice qui a pris son temps.
Ali K. a repris son bien après avoir été malmené, expulsé, humilié, écrasé par les dépassements d'une femme qui a mordu l'interdit, et ne lâcha pas prise après que la justice eut décidé que le droit prenne le pas sur l'interventionnisme!
Aujourd'hui, allez raconter à Ali K. que la justice existe dans notre pays! Alors, pourquoi a-t-on relancé l'affaire qui dure maintenant depuis près d'un quart de siècle' Que devient l'ordre du ministre de la Justice de mettre cette femme à la porte du ministère de la Justice, en 2019' Oui, Belgacem Zeghmati est parti, la justice elle, demeure, toujours énigmatique! À quand la fin de mes palpables souffrances'


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