Algérie

Tous s'accordent sur la nécessité d'une nouvelle constitution et sur une enquête sur les violences



Les participants à la réunion de préparation sur le dialogue national ont appelé à la nécessité de l'instauration d'une nouvelle constitution qui sera proposée au référendum, et sur l'envoi d'une commission d'enquête indépendante dans les régions qui ont été le théâtre de violences depuis le début de la crise syrienne.La deuxième journée de cette réunion qui s'est tenue à Damas a été marquée par les appels à modifier certains articles de la constitution et à proposer la nouvelle constitution au référendum. Les jeunes ont également insisté pour faire entendre leur voix et participer de manière effective au débat, obtenant ainsi la présidence de la réunion de la matinée. Les participants ont accusé un des jeunes de « former un groupe » au sein de la réunion pour tenter de perturber le bon déroulement des travaux. Les participants ont également débattu hier le projet de loi sur les partis et les élections, ainsi que le projet de loi sur l'information, et avant cela les réformes constitutionnelles. L'influence du parti Baas et la crise ont été au centre des interventions, le vice président Farouk El Chareh a d'ailleurs refusé toute idée de dissolution du parti déclarant que « personne n'a évoqué la dissolution du parti Baas ni son retrait de la scène politique, parce qu'il est au pouvoir depuis plus de 40ans ». Le Dr Georgette Attia a déclaré que « la rue est pleine de jeunes mecontents, sans parler de ce qui arrive à Hama et Homs, à l'heure où nous parlons », ajoutant « il doit y avoir une transition vers un vrai dialogue, entre les forces en Syrie ». Elle a également insisté sur le fait que le dialogue doit se faire avec les jeunes, particulièrement dans le contexte difficile dans lequel se trouver la Syrie. « le président syrien a parlé d'un arrêt des violences, mais quand cette décision sera-t-elle appliquée ' » s'est interrogée notre interlocutrice. Le président du comité national de l'union des communistes syriens Kadri Djamil, a pour sa part appelé à la nécessité d'« instaurer une nouvelle constitution qui sera proposée au référendum ». Le président de l'union des écrivains arabes le Dr Hocine Djemaa a précisé que « la Syrie vit une crise culturelle avant de vivre une crise politique », a appelé à la constitution d'une commission indépendante afin d'enquêter sur la situation dans les régions qui ont connu des violences. Le kurde Abdelaziz Mahmoud Younes a quant à lui précisé que « la crise en Syrie résultant des mauvaises pratiques et abusives du parti Baas, qui ont marginalisé le rôle du citoyen syrien dans sa participation à la vie politique, économique et sociale, en consacrant la présence du parti Baasa par l'article huit de la constitution syrienne ».


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