Tous les indicateurs sont encourageants

Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a présidé hier une réunion au siège de son département. C'est une rencontre périodique, la quatrième du genre que tiennent les différents acteurs de la filière.
Elle est aussi le prolongement et l'aboutissement des différentes réunions tenues en 2011. Pour rappel, le Cnil est un organisme de concertation et de dialogue composé par l'ensemble des acteurs de la filière lait. Ce n'est qu'en 2011 qu'il a vu le jour. Ses premières réunions houleuses auparavant sont revenues à de meilleurs sentiments par la suite. Cette réunion regroupant les différents opérateurs et acteurs du Conseil national interprofessionnel du lait (producteur éleveurs, collecteur, transformateurs et distributeurs de lait) se voulait constructive et positive et elle le fut. Cette année 2011 est considérée comme année charnière dans la profession. C'est un cycle dans la vie des laitiers depuis la signature des contrats cadre et des cahiers de charges avec l'Onil. Elle clôture aussi une mandature d'un an dans la vie du Cnil et des Cril. Les Cril, Comités régionaux interprofessionnels du lait sont au nombre de neuf en rapport avec les bassins laitiers de l'Algérie. C'est le président du Cnil qui ouvre les travaux par la lecture du projet de bilan moral et des perspectives de travail. Il a constaté avec satisfaction les actes positifs réalisés par son bureau et où les absences n'étaient pas remarquées. L'intérêt accordé par les membres du bureau et du conseil du Cnil à leurs tâches exprime un sérieux. Il fera remarquer que les difficultés rencontrées sont surtout au niveau de la distribution du produit mais il fera remarquer aussi que les rouages commencent à mieux fonctionner. Il revendique au nom de ceux qu'il représente la révision de la TVA. Il exprime le souhait qu'il y ait d'abord des solutions globales pour les problèmes systémiques et des solutions régionales pour les problèmes locaux. Il demandera aussi à ce que le soutien au lait cru soit de 6 DA pour tous les créneaux utilisant ce produit à toutes les étapes. Il développera l'idée de l'utilisation des eaux épurées des Step. Il expliquera la nécessité d'encourager et d'accompagner les productions d'ensilage et de maïs et qu'elles soient irriguées avec les eaux de récupération. Quant au ministre, Rachid Benaissa en relayant le président du Cnil,il s'est félicité de la qualité du travail fourni par cette équipe qui ajoutera : «qu'elle se professionnalise d'une part et que les résultats soient probants en explicitant, le premier indicateur», dira-t-il, c'est que durant l'année 2011, le lait n'a pas manqué et les quelques petits couacs enregistrés sont de l'ordre de la distribution. Le deuxième indicateur c'est l'omniprésence du lait en sachet dans toute l'Algérie même dans les régions qui n'étaient pas desservies. Le troisième indicateur se situe dans le parc national bovin laitier qui est passé à 66 000 vaches laitières importées. Ce renfort du parc actuel a permis de réaliser une collecte de 572 millions de litres de lait, c'est presque le double de ce qui a été collecté en 2009 soit 290 millions de litres de lait. Le quatrième indicateur est le nombre de producteurs éleveurs de vaches laitières qui dépasse actuellement les 16 000 personnes activant directement et enregistrées au niveau des services du ministère. Par contre l'ensemble des producteurs ou éleveurs, ils sont au nombre de 30 000 tout simplement. Un débat fut organisé à la fin des travaux où des conclusions ont été tirées : l'encouragement de la formation, l'utilisation des eaux récupérées des Step pour l'irrigation des champs de maïs.