Tours, centres d'affaires, piétonnières... 400 millions d'euros pour la «Cité de la mer» d'Oran

Le groupe saoudien SNASCO de la riche famille Al Soray a présenté, mercredi soir à l'hôtel Sheraton, son méga projet de promotion immobilière à la frange maritime d'Oran Est baptisé « Cité de la mer ».

L'étude de ce méga projet, dont le lancement des travaux de réalisation est prévu, selon les estimations de SNASCO, début 2009 a été confiée au bureau d'architecture sud-coréen « Kunwon ». Il s'agit de construire un ensemble résidentiel de 2.291 appartements grand standing avec des tours de 19 étages et des équipements haut de gamme (rues piétonnières, parkings, commerces, jardins, places publiques, centres d'affaires, piscines, salles de réunion...).

Pour le bureau d'études sud-coréen, ce méga projet a comme objectif de « mettre en valeur la ville d'Oran pour la transformer en une destination internationale tout en respectant le principe de l'harmonie avec l'environnement naturel ».

Les initiateurs du projet ambitionnent surtout la « création en Algérie d'un nouveau type de mode de vie haut de gamme » à l'exemple des grandes métropoles. « On veut atteindre un niveau d'excellence dans ce projet. Les dernières solutions technologiques seront utilisées pour la construction de cet ensemble immobilier », soutient l'investisseur. Pour revenir aux détails techniques, la future « Cité de la mer » sera bâtie sur un terrain de 11,5 hectares, propriété de l'EPLF, situé à quelques mètres du Palais des conférences de la Sonatrach. Selon le bureau d'études, cet ensemble immobilier est composé de quatre îlots résidentiels, une vingtaine de bâtiments, quatre places publiques, cinq jardins et trois rues piétonnières. S'inspirant des nouvelles conceptions en matière d'architecture, les initiateurs de ce projet ont prévu de réaliser une grande piétonnière nommée « vague de la mer » pour permettre aux 10.000 futurs habitants de cette cité de se promener tout en profitant de la brise de mer. Pour la réalisation de ce méga projet, les premières estimations tablent sur un investissement entre 400 et 500 millions d'euros. Interrogé sur le financement de ce projet, le vice-président du groupe saoudien Talal Al Soray a confié que son groupe va financer le projet à hauteur de 20 à 30 %, alors que le reste sera mobilisé par des crédits bancaires. « On est en négociation avec HSBC et BNP Paribas », déclare notre interlocuteur. Abordant le coût des appartements, il a refusé d'avancer un chiffre tout en précisant qu'une étude des coûts a été confiée au début du mois au bureau d'études français Ernest & Young. Pour les délais de réalisation, le groupe saoudien annonce un délai approximatif de quatre années.