Tourmente

A la lecture de la presse sportive, on ne fait que constater les dégâts dans notre football. Tout y est sauf le football martyrisé par des comportements d'un autre âge. Tous les clubs du pays sont dans la tourmente en cette fin de saison. Pas un seul n'y échappe.
Les exemples ne manquent pas mais on se contentera d'énumérer quelques-uns pour étayer nos allégations. La JSK vit les heures les plus sombres de l'histoire et le problème de leadership mine ses fondements alors que l'Entente de Sétif, pourtant leader du championnat, est sujet à une violente bourrasque. Les joueurs ont observé un mouvement de grève du reste fatal dans la compétition africaine. Au MCO, ce n'est pas la joie non plus puisque les joueurs exigent d'être payés alors que leur équipe n'est pas encore sauvée de la relégation. Ce ne sont là que des échantillons de la division 1 car partout, il n'y a pas la joie. Il n'y a que des problèmes qui reflètent on ne peut mieux l'état des lieux. La division 2 est, elle aussi, contaminée et violemment secouée par cette tempête. Le CABBA, leader incontesté, se trouve, lui aussi, confronter aux incessantes demandes des joueurs jusque-là impayés. Résultat de la course, cette équipe se fait battre à domicile par la lanterne rouge, l'US Biskra. De l'autre côté, c'est-à-dire à l'ouest du pays, les supporters de l'ASMO se sont regroupés devant le siège de la DJS d'Oran et exigent le départ immédiat des dirigeants du club. Et ce ne sont que deux autres échantillons dans une division laminée par les problèmes de ce genre. Pourquoi ça n'arrive que chez-nous ' Une question à poser aux responsables de notre football incapables d'élever le niveau et de trouver des solutions à même de permettre à nos équipes d'évoluer dans la sérénité. Le professionnalisme n'a pas les résultats escomptés et ce n'est donc pas demain que ce football retrouvera cette sérénité qu'il a perdue depuis plus de trente ans, si ce n'est un peu plus.