De par ses 1400 km de littoral donnant sur la mer méditerranée, son Sahara qui s'étend à perte de vue et ses monuments pittoresques, l'Algérie représente la destination rêvée pour les amoureux de la nature et du dépaysement mais qui semble cependant être boudée par les touristes .Dans sa politique de relance économique poste énergies fossiles, plusieurs démarches de renforcement des infrastructures ont été mises en œuvre mais le chemin vers l'eldorado touristique semble semé d'embûches.Fin 2017, le ministre du Tourisme, Hacène Marmouri, annonce que 10.000 touristes étrangers avaient visité le sud algérien, un chiffre dérisoire lorsqu'on sait que nos voisins méditerranéens à savoir la Tunisie et le Maroc accueillent respectivement 11 millions et 8 millions de touristes chaque année. Ce constat alarmant cache une réalité tout aussi inquiétante ; depuis 1976, il n'y a eu qu'une seule véritable politique de tourisme qui accordait la priorité au tourisme interne en faveur des nationaux. Depuis plusieurs décennies, il n'y a eu que des tentatives puériles et qui, par ailleurs, n'ont conduit à aucun résultat probant.
Sur le terrain, les nationaux se plaignent de la médiocrité des services et les étrangers se sont raréfiés déjà bien avant 1991, (début des années tragiques).
Il faut dire que l'Algérie s'est rendu compte de sa vulnérabilité face à sa dépendance à la rente pétrolière, particulièrement dans un contexte de baisse du prix du brut et se voit aujourd'hui obligée de diversifier ses investissements et notamment dans le secteur touristique, et qui ne représente par ailleurs que 1.4% du PIB du pays.
Dans une optique de renforcement du secteur touristique, le gouvernement a décidé d'ouvrir ce dernier aux capitaux privés et de privatiser (en partie) certaines grandes infrastructures . Cette opération touchera apparemment une soixantaine d'entités, dont le complexe des Andalouses, à Oran, le prestigieux Saint George, Essafir et El Manar de Sidi Fredj .«Le secteur du tourisme est d'une importance capitale pour le développement économique et social de l'Algérie qui projette de devenir un pôle touristique par excellence dans les 10 prochaines années..... D'ailleurs nous nous apprêtons à accueillir plus de 4.4 millions de touristes étrangers d'ici 2027 » avait déclaré le ministre du tourisme.
Plusieurs tentatives de relance touristiques ont déjà été mises en œuvre à l'initiative de plusieurs associations nationale et internationale AISEC ,SIDRA ou encore DISCOVER , tous ayant pour but de faire découvrir l'Algérie aux jeunes venus des pays du monde entier .
Par ailleurs , les organisateurs du rallye international «Dakar » ont adressé une proposition officiel aux autorité algérienne afin d'organiser un rallye amateur et professionnel de 6jours en septembre prochain .En parallèle, les organisateurs de la célèbre compétition cycliste « Tour de France » se sont déplacés en Algérie pour rencontrer les autorités algériennes en vue d'organiser éventuellement une étape du Tour de France en Algérie .Dixième du classement , l'Algérie figure dans le top dix des meilleures destinations touristiques en 2018, établi par l'agence de voyages française spécialisée dans le voyage individuel personnalisé, Voyageurs du Monde.
2018 semble être l'année d'entrée de l'Algérie sur la scène touristique internationale, en outre l'obligation d'améliorer radicalement les infrastructures touristiques sur le plan politique, il devient aujourd'hui nécessaire d'instaurer une culture touristique au niveau social dans le but d'en faire profiter pleinement les touristes de la beauté ravageuse dont regorge notre pays.
Nariman HAMOUCHE
(Partenariat Réd-DIG-"Liberté "(#RDL)/Alumni (HEC))
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 08/06/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nariman HAMOUCHE Partenariat Réd DIG #RDL Alumni H
Source : www.liberte-algerie.com