Algérie

Tourisme



Tourisme
En 2013, pas moins de 2 700 000 touristes ont choisi le Sud pour leurs vacances. Parmi eux il y avait 964 000 étrangers. Un bilan positif mais qui peut nettement évoluer au vu des potentialités naturelles extraordinaires de la région. Pour cela, il faut développer et moderniser les infrastructures d'accueil mais aussi améliorer la qualité du service.«Les touristes nationaux et internationaux vont faire part de leurs impressions, à leur retour», ajoute Mohamed-Lamine Hadj Saïd qui était invité ce lundi matin sur les ondes de la Chaîne III. Pour appuyer ses dires, le ministre évoque le chiffre de 2 700 000 touristes «ayant jeté leur dévolu sur la destination algérienne dont 964 000 touristes étrangers».Il rappelle néanmoins que les objectifs de la stratégie nationale du tourisme sont axés essentiellement sur le tourisme domestique. Dans ce cadre, Mohamed-Lamine Hadj Saïd assure vouloir donner les chances et les moyens équitables à toutes les régions du pays. L'engouement pour les destinations locales à l'image de Ghardaïa, Djanet, Adrar, Timimoun et Biskra, encourage cette dynamique, selon lui. Des efforts sont aujourd'hui engagés pour rattraper le retard que le pays accuse dans ce domaine.Mais surtout pour rehausser la qualité du service offert et remettre à jour les compétences et les ressources humaines, assure le premier responsable du secteur tout en rappelant l'importance d'adapter les structures d'accueil aux spécificités de chaque région. Ses recommandations vont dans le sens de l'encouragement des investisseurs à développer le tourisme de montagne et renforcer celui du Sud. Ce dernier souffre d'un important déficit en matière d'infrastructures touristiques. «Le type d'hébergement qui correspond à ce genre de tourisme ce sont les villages sahariens. Il est vrai que beaucoup de choses n'ont pas été faites», reconnaît le ministre qui promet de donner un coup de pouce aux investissements qui encourageraient la spécificité du site en matière d'aspect architectural, de matériaux de construction et de type d'hébergement. Dans ce sillage, il annonce un nouvel investissement en cours de réalisation dans cette vaste région du pays. Il s'agit du classement d'une nouvelle zone d'extension touristique à Tamanrasset qui compte plus de 300 hectares.Cette zone devrait permettre à cette wilaya d'avoir dans un futur proche un parc hôtelier très conséquent. «Le nombre de lits est estimé au niveau national à 92 000 toutes catégories confondues dont plus de 55 000 en cours de réalisation avec un taux d'avancement dépassant les 60%», indique le ministre avant de préciser avec une note de contrariété que l'investissement hôtelier algérien reste majoritairement urbain. «C'est la raison pour laquelle il faut varier l'investissement saharien et climatique avec utilisation de matériaux appropriés», dit-il. A propos de la problématique du savoir-faire qui tend à disparaître, Mohamed-Lamine Hadj Saïd prône le réapprentissage de l'activité touristique à la base. Il annonce dans ce cadre la réception au premier trimestre de l'année en cours de l'école hôtelière d'Aïn Benian. «C'est une école cogérée par l'école hôtelière de Lausanne en Suisse et la partie algérienne, en attendant le lancement de l'école de Tipasa, d'Aïn Témouchent et d'Adrar», apprend-on auprès du ministre.




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