Algérie

Tour de vis sur l’investissement étranger



La privatisation de Sider au profit de Mittal, l’acquisition d’ACC par Lafarge ont mis à nu l’insuffisant pouvoir de régulation et de contrôle de l’État en cas d’opérations susceptibles de nuire à l’intérêt du pays. Dans l’affaire, l’Algérie aura perdu beaucoup d’argent.Quelques jours après le discours du chef de l’État accusant certains investisseurs étrangers de gagner de l’argent au détriment des intérêts du pays et appelant à une révision des dispositifs régissant les privatisations et l’investissement, l’Exécutif, dans la foulée, vient d’annoncer de nouvelles mesures pour protéger ces intérêts, assimilées à un tour de vis. “Les révisions qui seront introduites sur les différents processus de privatisation, de l’investissement et du partenariat, objets d’examens en ateliers se préciseront lors de la rentrée sociale”, a indiqué le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, M. Boukerzaza, en réponse aux questions des journalistes, lors du point de presse consacré au compte-rendu sur le Conseil de gouvernement de mardi dernier. Ce dernier a annoncé qu’un bilan des privatisations et de l’investissement sera bientôt présenté incluant les lacunes enregistrées dans de tels processus. Il a précisé que les révisions attendues sont étudiées au niveau d’une série de conseils interministériels. Le Conseil des participations de l’État (CPE) et le Conseil national de l’investissement sont également mis à contribution.
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