La commission de discipline de la Ligue de football professionnel s'est réunie hier matin, en session ordinaire, dans le but d'étudier les dossiers des matches des championnats de Ligues 1 et 2 du week-end dernier. Elle ne s'est pas prononcée sur les suites à donner à l'affaire du décès du joueur de la JSK, Albert Ebossé, se contentant d'affirmer que le dossier reste toujours ouvert tant que les conclusions de l'enquête ne sont pas connues. En réalité, cette commission ne pouvait pas prononcer de sanctions en l'absence des deux responsables du football algérien que sont le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui se trouve en Arabie saoudite à une réunion de l'Union arabe de football et du président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, pris par des obligations liées à sa profession.Selon une source proche du dossier, ce dernier sera traité d'une manière définitive lundi prochain. Il faut savoir que la commission de discipline est tenue de rester dans les normes des règlements généraux et du code disciplinaire du football algérien pour prendre des décisions. Le code en question parle de violence et de dégâts corporels sur joueur mais en aucun cas de mort. Cependant, l'article 123 du même code précise que «les cas non prévus par le présent code disciplinaire seront traités conformément aux dispositions prévues par les codes disciplinaires de la CAF et de la FIFA.«Ce qui suppose que le FAF et la LFP peuvent frapper lourdement d'autant que le président de la CAF s'est prononcé en faveur de «sanctions exemplaires». On rappellera qu'il y a deux ans de cela, pour des incidents extrêmement graves, mais où il n'y avait pas eu mort d'homme, le MC Saïda avait été sanctionné de 8 matches à disputer à huis clos, dans une autre ville que la sienne. On peut croire que la JSK va être sanctionnée mais un peu plus lourdement, compte tenu de la mort d'Ebossé, car selon les règlements généraux c'est bien le club recevant qui est responsable de la sécurité des joueurs.Cette sanction pourrait être étendue à l'échelle internationale et ce même si la FAF et la LFP ne le demandaient pas. Effectivement, la CAF, qui suit de près le dossier, a la latitude de suivre les instances du football algérien et de prononcer à son tour des sanctions contre le club fautif. On apprend, par ailleurs, que le président de la JS Kabylie, Moh Cherif Hannachi, pourrait être convoqué à la LFP afin qu'il soit mis en garde contre ses récentes déclarations au sujet de la mort d'Ebossé où il remet presque en doute les conclusions du médecin légiste.
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Posté Le : 27/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A A
Source : www.letempsdz.com