L'humoriste sétifien Toufik Mezaâche a régalé, mercredi soir, le public du théâtre régional de Constantine avec son one man show Fordja, présenté dans le cadre du mois du monologue. Compilation de plusieurs de ses spectacles, tels que One two three viva l'Algérie et Lamfartas, Fordja caricature l'amour débordant que vouent les Algériens à l'équine nationale de football. Avec pour seul décor une guitare et trois chaises, l'artiste, déployant une palette d'expressions aux gammes étendues, a aussi "imagé" des scènes de jalousie et d'hypocrisie entre femmes au cours d'une fête.L'humoriste sétifien Toufik Mezaâche a régalé, mercredi soir, le public du théâtre régional de Constantine avec son one man show Fordja, présenté dans le cadre du mois du monologue. Compilation de plusieurs de ses spectacles, tels que One two three viva l'Algérie et Lamfartas, Fordja caricature l'amour débordant que vouent les Algériens à l'équine nationale de football. Avec pour seul décor une guitare et trois chaises, l'artiste, déployant une palette d'expressions aux gammes étendues, a aussi "imagé" des scènes de jalousie et d'hypocrisie entre femmes au cours d'une fête.Le spectacle, hilarant à souhait, a fait miroiter des liens familiaux "de plus en plus limités et sans chaleur". Mezaâche, aux mimiques très expressives, raconte des choses simples que les gens vivent et subissent au quotidien, mettant les spectateurs devant des scènes des plus loufoques, reflétant de vraies scènes de la vie. Accrochant les spectateurs tout au long de la représentation, Toufik Mezââche a émerveillé son auditoire en racontant l'amour fou et délirant que portent certains Algériens à leurs Fennecs.Une passion qui "paralyse" toute une société et qui n'a pas manqué d'arracher des rires du fond du coeur d'un public rapide à se projeter dans ces scènes cocasses ayant pour vedettes des supporters "fous des Verts". Fin observateur des "bizarreries" de la société, le comédien a également tenté de "décoder" les gens par les sonneries qu'ils choisissent pour leurs téléphones portables, distinguant, entre autres, "les officiels" qui surfent sur la fibre patriotique et les autres, foncièrement romantiques, aux sonneries "pleurnicheuses". Après le spectacle, l'artiste a indiqué à l'APS que Fordja est "une fenêtre sur la société".Il a également soutenu que les contradictions de la société représentent "notre façon d'être et nos particularités". Organisé par le département Théâtre de la manifestation "Constantine capitale 2015 de la culture arabe", le mois du monologue se poursuivra jeudi avec Hakim Dekar et son fameux monologue Khabbat Kraâou, puis vendredi avec le show Mourir de rire de Mourad Saouli.Le spectacle, hilarant à souhait, a fait miroiter des liens familiaux "de plus en plus limités et sans chaleur". Mezaâche, aux mimiques très expressives, raconte des choses simples que les gens vivent et subissent au quotidien, mettant les spectateurs devant des scènes des plus loufoques, reflétant de vraies scènes de la vie. Accrochant les spectateurs tout au long de la représentation, Toufik Mezââche a émerveillé son auditoire en racontant l'amour fou et délirant que portent certains Algériens à leurs Fennecs.Une passion qui "paralyse" toute une société et qui n'a pas manqué d'arracher des rires du fond du coeur d'un public rapide à se projeter dans ces scènes cocasses ayant pour vedettes des supporters "fous des Verts". Fin observateur des "bizarreries" de la société, le comédien a également tenté de "décoder" les gens par les sonneries qu'ils choisissent pour leurs téléphones portables, distinguant, entre autres, "les officiels" qui surfent sur la fibre patriotique et les autres, foncièrement romantiques, aux sonneries "pleurnicheuses". Après le spectacle, l'artiste a indiqué à l'APS que Fordja est "une fenêtre sur la société".Il a également soutenu que les contradictions de la société représentent "notre façon d'être et nos particularités". Organisé par le département Théâtre de la manifestation "Constantine capitale 2015 de la culture arabe", le mois du monologue se poursuivra jeudi avec Hakim Dekar et son fameux monologue Khabbat Kraâou, puis vendredi avec le show Mourir de rire de Mourad Saouli.
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Posté Le : 14/02/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com