Algérie

Toufik Hasni pointe du doigt le manque de cohérence



Malgré son énorme potentiel en énergie solaire, l'Algérie n'attire pas les investisseurs dans le domaine. Pourquoi ce rejet ' Pour répondre à cette question, le consultant en transition énergétique, Toufik Hasni, a cité tout d'abord les objectifs visés sur les ondes de la radio Algérienne. Intervenant à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaine III, le même responsable a pointé du doigt,au sujet des erreurs commises dans le domaine des énergies renouvelables, le retard enregistré dans leur exploitation.Il s'agit, également, a-t-il poursuivi, dans l'absence d'une stratégie longuement réfléchie dans le ce domaine. Selon lui, il existe un « lobbye » qui cherche à accorder la primeur aux énergies fossiles. Il en veut pour preuve la position de la Sonelgaz qui, selon lui, maintient une production d'électricité de 2 000 mégawatts/an tirée de l'exploitation de gaz, « pour respecter son contrat avec son fournisseur de turbines ». Dans ce cadre, il a rappelé qu'à l'origine le programme de développement des énergies renouvelable prévoyait de produite 22 000 mégawatts, mais il s'est trouvé réduit à 4 000 mégawatts, pour des raisons inexpliquées. Il a informé, également que des 4 000 mégawatts l'on est, ensuite, passé à 150 mégawatts, lesquels ne suscitant aucun intérêt de la part des investisseurs étrangers, s'en sont trouvés confiés à des entrepreneurs Algériens. Selon lui, cette situation explique clairement une totale absence de stratégie et d'un manque de cohérence dans le domaine des énergies renouvelables. Poussant plus loin, le consultant en transition énergétique, Toufik Hasni a constaté d'après cette situation que les personnes chargées de piloter la construction de structures de production d'énergie solaire n'ont, de plus, pas eu une vision intégrée pour ce qui a trait à l'acheminement de l'électricité produite vers les lieux de son utilisation, situés dans les régions nord de l'Algérie. Si, selon lui, il n'y a finalement eu qu'une infime partie des soumissionnaires qui ont été retenus pour réaliser le projet des 150 mégawatts, c'est explique-t-il, parce que la majorité de ceux qui au départ s'étaient montrés intéressés et qui se sont finalement désistés, pensaient qu'il s'agissait d'en monter les installations et non pas d'avoir à les gérer, 25 années durant.


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