Algérie

Touati à Béjaïa : «L'investissement n'est pas dans le pétrole»



Le candidat du FNA pour la prochaine élection présidentielle, M. Moussa Touati, a plaidé hier à Béjaïa, en faveur d'une «presse libre» à même de «jouer son rôle dans le renforcement de l'État de droit». «Il n'y a pas d'État de droit sans presse libre», a-t-il soutenu au cours d'un meeting de campagne, s'engageant en «cas de victoire, à lui apporter toute l'aide nécessaire». «Il faut lui assurer une liberté totale, en veillant seulement à ce que cette liberté n'aille pas à l'encontre des symboles de l'État et de l'unité nationale», a-t-il dit, insistant, pour ce faire, sur «l'impératif de lui assurer un accès libre aux sources» et de «casser le monopole de l'État sur la publicité». Affichant des «réserves» sur l'état de la presse actuellement, notamment en matière de collecte et de traitement de l'information qui, selon lui, est dominé par le «ouï-dire» en raison des pesanteurs inhérentes aux moyens et à l'accès aux sources. M. Touati a estimé que la stratégie à mettre en place devrait «susciter une concurrence saine et loyale entre les organes, seule condition à même de permettre l'émergence d'une information de qualité, viable et fiable». Il a intégré ce volet «médias» dans une logique de réforme globale, consistant en la «réhabilitation de la souveraineté populaire et l'instauration d'un véritable État de droit, basé sur la justice, l'équité et l'égalité des chances». Au c?ur de cette réforme, figure «la nécessaire réhabilitation de l'homme et des compétences, seuls gages pour relever le pays», a-t-il soutenu. «L'investissement n'est pas dans le pétrole mais dans l'homme», a-t-il opiné, relevant que «le temps est venu de permettre à notre économie de se développer en dehors des hydrocarbures». «Mais, pour ce faire, il faut l'homme qui innove», a-t-il dit en s'adressant aux jeunes qu'il a exhortés à aller voter afin de «changer leur destin». Pour M. Touati, «il faut une révolution par le vote qui est la seule méthode civilisée pour chasser les mauvais dirigeants», a-t-il prôné, explicitant «l'échec de l'Algérie» par «l'existence d'une logique qui fait passer la primauté de l'intérêt de groupe sur l'intérêt général».







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