Algérie

Tortures, assassinats et exploitation des enfants en Egypte



Amnesty international et l'Unicef ont réclamé des enquêtes immédiates à la suite des graves accusations, portées à l'encontre des Frères musulmans en Egypte. Les milices de cette mouvance islamiste sont accusées d'être à l'origine de plusieurs cas liés à de tortures, assassinats et atteinte aux droits de l'Homme et des enfants.L'organisation Amnesty internationale a demandé aux autorités égyptiennes de faire la lumière sur plusieurs cas présumés de torture et d'assassinat perpétrés par des partisans du président déchu Mohamed Morsi sur leurs opposants. Parmi ces cas, la famille d'un jeune ingénieur a déposé plainte contre les Frères musulmans à la suite des tortures subies par leur fils au niveau de la place «Rabaa Al Aidawiya». La victime, Foued Chawki, âgée de 31 ans a été torturée à mort sur la place Aidawiya pour avoir osé critiquer le président déchu. Des témoins ont indiqué qu'un des dirigeants des Frères musulmans Mohamed Baltagi et Yassine Oussama, ancien ministre de la Jeunesse sous le règne de Morsi, ont incité des partisans à cette agression, qui s'est poursuivie sans relâche jusqu'à la mort. À l'hôpital où la victime a été finalement transportée grâce à l'intervention des forces de police, l'examen a révélé des blessures et des fractures sur l'ensemble de son corps et des traces d'électrocution. Selon d'autres témoins, un individu qui manifestait contre les Frères musulmans à proximité de Rabiaa Al idawiya a été forcé sous les menaces d'armes à feu de les suivre. Ce dernier a été conduit dans le sit-in avant d'être battu. Auparavant, il avait reçu des chocs électriques répétitifs par ses tortionnaires. Toujours et selon des témoignages recueillis par Amnesty International, des opposants aux pro-Morsi ont subi des sévices et tortures dans les sit-in tenus par les Frères musulmans au Caire. L'ONG de défense des droits de l'Homme a recueilli les témoignages de plusieurs victimes de ces exactions, rapportant avoir été «battues, soumises à des chocs électriques ou poignardées» après avoir été capturées par des manifestants pro-Morsi. Amnesty International relève également que, depuis le début des rassemblements de masse des pro-Morsi, le 28 juillet dernier, 12 corps sont acheminés à la morgue du Caire portant des signes de tortures». Au moins cinq de ces corps ont été retrouvés à proximité des lieux où se tiennent les sit-in. «Ces allégations sont extrêmement graves et doivent faire l'objet d'une enquête de façon urgente, estime Hassiba Hadj Sahraoui, directeur adjoint de l'organisation pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. De son côté, l'Unicef a violemment critiqué la mouvance islamiste des Frères musulmans sur l'exploitation politique des enfants, et de les mettre à l'avant-garde des manifestations, mettant leur vie en danger. L'organisation a déclaré qu'elle est très préoccupée par les informations rapportant d'enfants tués ou blessés lors de violents affrontements en Egypte récemment. Elle a ajouté que les photographies troublantes prises des enfants au cours de manifestations indiquent que les enfants étaient torturés. L'organisation des Nations unies a ajouté que de tels actes ont des effets physiques et psychologiques dévastateurs et constituent un impact à long terme sur les enfants. Ainsi, l'Unicef lance un appel à toutes les forces politiques qui ne sont pas exploitées pour parvenir à des fins politiques, et de les protéger contre tout dommage potentiel. Au cours des dernières manifestations organisées par les Frères musulmans, des enfants à bas âges ont été placés à la tête des manifestations, en bouclier humain. Plus grave, les pauvres enfants vivants ont été vêtus de linceuls par leur exploitant.


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