-Torture Guerre d'Algérie
-Bain de sang
Appelé du contingent, arrivé en Algérie en octobre 1956 jusqu'en octobre 1958, j'ai assisté, malgré moi, à une séance de torture avec d'autres jeunes appelés. Nous avons protesté contre ces méthodes barbares (supplice de l'eau, gégène, coups de pied et de poing, etc.). Ces images terrifiantes restent gravées dans ma mémoire. Je ne peux que m'associer à l'appel. J'invite tous ceux qui ont participé à la guerre d'Algérie et qui ont vu ces exactions à dénoncer ce bain de sang. Il faut que la vérité éclate.
Gilbert Freliger - Troyes (Aube)
Que de barbaries !
Que de barbaries et d'atrocités commises au nom d'une ' civilisation ' qui prétend être supérieure à une autre et s'acharne par tous les moyens - y compris les plus inhumains - à la dominer, l'écraser au profit de ses propres intérêts ! Appelé du contingent pour vingt-huit mois dans le Sud oranais, de 1959 à 1961, j'entends encore, une certaine nuit, les cris des ' suspects ' torturés dans le camp... Misérable guerre coloniale dont l'expérience ne fut sûrement pas étrangère à ma décision, au retour d'Algérie, de me former pour être prêtre, puis prêtre ouvrier, puis militant du Mouvement de la paix, et du PCF, dix ans après. Merci à l'Humanité pour cette campagne de vérité qui appelle à retrouver sa dignité tachée par de telles atrocités ! Et merci à Nathalie Fontenel, dont le témoignage m'a bouleversé.
Roland Claverie - Paris 19e
Des deux rives
Il faut que le gouvernement français mette tout en ouvre pour dire clairement les crimes qu'a commis l'armée française pendant cette période. C'est un devoir de mémoire pour les générations algériennes et françaises qui ont vécu cela, mais aussi pour les jeunes Français et ceux d'origine algérienne qui doivent connaître la vérité. Cette reconnaissance de la pratique de la torture permettra un peu plus de réconcilier nos deux peuples et contribuera à une meilleure intégration des jeunes issus de l'immigration et à être fiers de leurs parents. Il faut dire haut et fort que ce qui est insupportable dans l'acte de torture, c'est qu'au-delà du sadisme pratiqué sur un être humain, la torture est utilisée comme acte politique, en l'occurrence pour maintenir les Algériens colonisés. Nous avons été bouleversés par le texte de Nathalie Fontenel paru dans l'Humanité. Ce texte à lui seul, dans ce qu'il contient de tragique, est une plaidoirie contre la torture, mais surtout contre la/les guerre/s et son/leur cortège d'horreurs. (...)
Marie-José Athénoux et Didier Olmos - Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse)
-yabous le 10/07/2010
-a.mokrani
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Posté Le : 01/07/2010
Posté par : allaoua211
Ecrit par : a.mokrani