Algérie

Tolga, Ouled Djellal et Hiziya



Tolga, Ouled Djellal et Hiziya
Tolga, Ouled Djellal et Hiziya :

Près d’Ouled Djellal où repose la légendaire Hizyia qui a captivé le cœur des poètes, se dresse la «déesse» aux doigts de lumière: Tolga et sa prestigieuse datte inégalée Deglet Nour. Gâtée par la nature,choyée par les hommes, elle offre la meilleure des récompenses. L’une dans l’autre, sont des repères d’une contrée encrée dans l’histoire, mais toujours présentes, l’un dans les esprits de toute une communauté, l’autre dans le quotidien de ses habitants, dans leurs étals, sur leurs tables, mais aussi les nôtres, en guise de bienséance pour nos hôtes et en plusieurs occasions. Consécration, elle lui a valu une renommée internationale inégalée.

C’est une ville située dans la wilaya de Biskra dans le Nord-Est du Sahara. Tolga est aussi une des cités les plus anciennes des Ziban, elle fait figure de capitale locale du Zab Gharbi. Et surtout connue pour sa variété de dattes. Elle devient une cité importante au VIIIe et IVe siècles, entourée d’un rempart et d’un fossé, d’après Al-Bakri. Le géographe et historien andalou le décrit ainsi :

« Tolga située au nord de Bentious, se compose de trois villes […] Aux alentours on remarque plusieurs ruisseaux et un grand nombre de jardins remplis d’oliviers, de vignes, de dattiers et toutes les autres espèces d’arbres fruitiers ».

La région des Ziban fait partie des régions phoenicicoles les plus importantes du pays de point de vue patrimoine et qualité de production. Le palmier dattier en est le pivot » du système oasien ».

Le Ziban Dahraoui de Tolga est la partie la plus riche des Zibans, c’est la que l’on trouve le plus gros pourcentage de belles palmeraies, avec des dattes le plus souvent d’une qualité exceptionnelle, la capitale en est Tolga.

Hiziya:

Son élégie à Hiziya a été écrite en 1878, date de sa mort, dans une langue arabe dialectale foisonnante. Fille d’Ahmed Belbey, de la famille Bouakkaz, de la tribu des Dwawda, Hiziya s’était éprise de Saïyed, son cousin qui a été recueilli orphelin dès sa prime enfance par son oncle, père de Hiziya. L’amoureuse mourut à 23 ans laissant son bien-aimé dans un chagrin inconsolable. C’est alors que Saïyed, 3 jours après la mort de Hiziya, suffoquant sous le poids de la douleur, est allé voir *Benguitoun pour lui demander d’immortaliser l’idylle par un poème.


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