Algérie

Tolérance zéro pour les réévaluations des coûts des projets


Le wali d'Oran a effectué, hier, une visite d'inspection de plusieurs projets en cours de réalisation, où il s'est enquis sur place de l'avancement des travaux, avant de donner des instructions fermes au DUC pour contrôler l'étude de certains chantiers et particulièrement celui de l'unité légère de la protection civile de Bir El-Djir. Dans ce dernier chantier, le chef de l'exécutif n'a pas caché son mécontentement face au coût «exorbitant» de certains travaux fixé par un bureau d'étude national. Il s'est même étonné des coûts prévisionnels de ce projet, avant de demander au DUC d'ouvrir une enquête sur tous les projets attribués à ce bureau d'étude à Oran. Les travaux de gros oeuvres du chantier de l'unité légère de la protection civile de Bir El-Djir, qui se trouve aux abords de la RN 11, à la sortie Est d'Oran, ont été totalement achevés, alors que des travaux pour la construction de logements d'astreinte pour le personnel sont en cours. Le projet s'étend sur une superficie globale de 2.872 m², dont 556 mètres carrés bâtis. Le wali s'est rendu par la suite à l'unité principale de la protection civile situé au rond-point Emir Abdelkader, où il a donné son feu vert pour la reprise des travaux de construction, qui étaient suspendus après la résiliation de contrat avec l'entreprise qui était chargée de la réalisation, dans les plus brefs délais. Ce projet, d'une superficie de 3.785 mètres carrés, est composé de deux blocs d'administration, d'ateliers, d'un dortoir et d'espaces pour le parc roulant des pompiers. Sur place, le chef de l'exécutif a déclaré que les réévaluations des coûts des projets en cours ne seront désormais pas tolérées à Oran. «Je n'accepterai plus de réévaluations des coûts des projets, sauf si le bureau d'étude justifie clairement ces révisions», a lancé le wali aux responsables chargés de l'urbanisme. Le wali s'est rendu également au chantier du futur Centre de recherches en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), qui se trouve non loin de l'université Mohamed Boudiaf de l'USTO et dont les travaux de fondations sont en cours. Le bâtiment du futur CRASC, un R 3, est composé de trois salles de conférences, un centre de documentation et de conférences, des laboratoires ainsi que des ateliers de recherches. Le tous sur une superficie de 2.700 mètres carrés. Dans ce chantier, il a instruit le DUC de contrôler avec plus de vigilance les transferts de déblais effectués anarchiquement par certaines entreprises de réalisation. «On ne va plus payer des entreprises qui se débarrassent des déblais anarchiquement», a affirmé le chef de l'exécutif, qui s'était aussi rendu à la direction régionale des Douanes à El-Barki, où il a donné son autorisation pour la réception de nouvelles infrastructures.
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