L?information ne manquera pas d?étonner : Des latrines de l?Office ont été transformées en boutiques ou annexées par des magasins déjà existants. « Il en existait 17, rappelle un agent, il n?en reste plus que 7 actuellement. Les Canadiens, venus en inspection, étaient repartis étonnés par cette bâtardisation des lieux. » Selon des indiscrétions, d?autres espaces ont été sous-loués sans que la direction ne réagisse. Une société a « accaparé » le cinéma Cosmos et y a fait faire des aménagements « loufoques ». Pour services rendus, la société qui connaît des démêlés avec la justice, offrira à l?Office un écran géant barrant l?entrée. Plusieurs cas de transformation de fonds de commerce sont signalés. Pourtant, le cahier des charges est strict : aucune transformation n?est possible sans s?en référer aux services de l?Office. Les espaces du centre, à l?instar du Bois des Arcades, disparaissent. « Il y avait une coopérative de nettoyage et une société des foires devenue caduque. Les foires qui attiraient les foules ont cessé depuis plus d?une année sur injonction de la ministre », précise notre interlocuteur. Des cabarets « sauvages », on en compte plusieurs. Trois se trouvent au niveau 104 alors qu?on en compte quatre au Bois des Arcades. La ministre a décidé de fermer un night-club mais, selon certains vendeurs du centre, elle n?a pas de suite dans les idées. Le Petit Théâtre, où s?est produit la première fois l?humoriste Fellag, a été transformé en bar avant de connaître une autre vocation et d?être fermé définitivement et la propriétaire a été jetée dehors. « Des espaces prévus pour être des restaurants sont transformés avec la bénédiction des différents directeurs de l?Office, personne n?a osé y toucher préférant se taire tant que les locataires sont de bons payeurs », insiste-t-on. Le « propriétaire » du parking « concédé » brasse des milliards et fait payer rubis sur l?ongle les emplacements à plus de 50 DA l?heure. Devant « assurer la production culturelle », l?espace est négligé par la tutelle. Les trois salles de cinéma travaillent sans faire de bénéfices, puisque n?ayant plus de clientèle depuis longtemps. « Proche des cercles décideurs, un ancien membre de l?Association des concessionnaires a accaparé un espace après avoir eu maille à partir avec la famille d?Issiakhem, dont l?espace porte le nom. Cette galerie a, par la suite, changé de nom », conclut-on.
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Posté Le : 05/03/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nadir Iddir
Source : www.elwatan.com