Algérie

Tohu-bohu à l'APC Skikda : les autres articles



Le service de l'état civil de l'APC de Skikda ne désemplit plus et l'anarchie y règne au quotidien.
Il devient pratiquement impossible de disposer d'un extrait de naissance sans y passer au moins quatre heures. Les citoyens ont même fini par accepter cette fatalité en louant les services de jeunes chômeurs qui, monnayant quelques dizaines de dinars, acceptent de faire la chaîne à la place de ceux qui ne le peuvent pas ou qui ne disposent pas de temps. «On ne nous délivre que 2 extraits de naissance par personne, et on est souvent obligés de laisser nos livrets de famille à la disposition des agents de l'état civil et revenir le lendemain pour les récupérer. Certains citoyens ne le font pas car ils ont peur de perdre leur document», explique un citoyen rencontré sur place.
Contacté, un des responsables de l'administration communale a expliqué que cette situation est en partie due au manque d'imprimés administratifs. «Le quota que nous recevons de l'Imprimerie officielle ne suffit pas pour satisfaire la demande pressante en ces jours de rentrée sociale. C'est une situation qui touche toutes les communes du pays et elle n'est pas spécifique à Skikda. Nous tentons, à notre niveau, de répondre convenablement à la demande des citoyens, et si nous ne délivrons que 2 extraits de naissance par personne, c'est pour essayer de contenter tout le monde.»


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