Algérie

TNA : Première édition d'un «Avril des dramaturges»


Décidément, le TNA est en train de s'engager dans une vivifiante ouverture, celle de ne plus être seulement l'aîné des Théâtres régionaux, sans rien qui l'en distingue significativement.Mieux, il le réalise modestement, sans l'apparat de la période où Benguettaf le dirigeait et que tout ce que décidait le ministère de la Culture pour le 4e art était arrêté à son niveau. Pour d'aucuns, cela donnait l'illusion qu'il regagnait son lustre du temps de Mustapha Kateb, lorsque le TNA était la locomotive du théâtre algérien.
De la sorte, coup sur coup, il vient de se singulariser par deux initiatives qui le hissent du carcan de la routine. C'est la seconde qui est la plus intéressante, d'autant que sa cheville ouvrière connaît de l'intérieur le théâtre algérien. Il s'agit d'un «Avril des dramaturges» avec chaque année un plein feu braqué sur l'un d'eux, qu'il soit algérien, maghrébin, arabe ou africain.
Plusieurs noms sont déjà retenus : Tayeb Saddiki, Abdelkader Alloula, Alfred Faraj, Saadallah Wannous, Sony Labou Tansi, Azzeddine Madani, etc. Nous y reviendrons plus longuement. Pour ce qui est de la première initiative promouvant des études sur la pratique théâtrale en Algérie, ce qui est plus que louable, les premiers échos sont mitigés suite à son annonce.
En effet, pour éviter la pléthore, le concours fixe de telles conditions de participation qu'aucun spécialiste hors des rangs des universitaires ne peut y postuler. Cela est d'autant dommage que la qualité des études «académiques» sur le théâtre algérien, hormis un très petit nombre, fait que les praticiens tournent le dos à leurs auteurs.
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