Algérie

TNA. Festival du théâtre professionnel



Des ateliers de formation au programme Le Festival national du théâtre professionnel se déroule toujours au théâtre national Mahieddine Bachtarzi. Mais, ne peuvent y accéder que de rares privilégiés, sauf que ceux-là ne le sont pas vraiment. Preuve en est les robinets du Théâtre national se trouvent à sec depuis un moment. Mais il se trouve toujours des agents qui lavent à grand eau le parvis à quelques minutes du début des représentations. On trouve toujours des gens qui cultivent la grandiloquence, assure un dramaturge dont on taira le nom, qui fera, d?ailleurs, un clin d??il aux participants arabes qui « profiteront pleinement de l?Algérie, pays aux mille senteurs ». Les problèmes de robinet, comme aiment à les appeler des comédiens, auront toujours la peau dure, en dépit des efforts consentis par les organisateurs du festival. A la direction du TNA, on s?en défend et on jette la pierre à d?autres organismes. On assure que les services de l?APC de La Casbah ne sont guère coopératifs, préférant laisser à l?abandon les alentours du théâtre. « Rien de tel les années dernières où toutes les commodités étaient nécessaires pour assurer un bon déroulement des spectacles », soutient-on. Les représentations théâtrales se suivent mais ne se ressemblent point. En dépit des grincements ayant accompagné le déroulement de la pièce, le Procès de Djeha, le public a ri aux éclats. Les comédiens ont allégrement campé leur rôle respectif et on passe d?un Djeha du Levant, toujours caustique, à un Djeha du cru, à la réplique toujours facile. Reste que les comédiens avaient un grain dans la voix quand ils parlaient en arabe classique, faisant rire sous cape leurs collègues de l?Orient. Cette pièce montée par la troupe de l?association El Belliri fut une réussite. Conviés dans le cadre des festivités tâtonnantes d?« Alger, capitale de la culture arabe », des Syriens ont, pour leur part, joué la pièce le Bonnet du fou de Pirandello, dramaturge italien. La mise en scène est réussie et le public ne s?y est pas trompé en applaudissant les acteurs. Faut-il rappeler que les ateliers de formation organisés ont entamé leurs travaux ? Y prendront part des journalistes. Le premier atelier sur la critique théâtrale a été animé par des enseignants et des dramaturges à l?instar du scénariste irakien Fadel Khalil et M.Nouel de l?Institut supérieur des arts dramatiques de Bordj El Kiffan. S?étalant sur trois jours, l?atelier traitera de l?histoire de la critique théâtrale. Abdelkarim Berchid, l?écrivain omanais, Amina Errabie et le dramaturge irakien établi au Danemark, Fadel Soudani, animeront le deuxième atelier intitulé « Dramaturgie ». Le troisième atelier concerne la formation d?artistes sous la supervision de l?enseignant irakien Kacem Mohamed. « Théâtre arabe : parcours et défis » était le thème d?un colloque organisé en marge du festival avec la participation de dramaturges et d?enseignants universitaires arabes.


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