Tmérmide

Tmermidefi tmermide. Tout se dégrade. L'environnement, nos conditions de vies,l'insécurité est partout. Une perte des valeurs. Un déficit d'éducation chezles jeunes comme chez les chibanis. Une logique de marché qui nous étouffe. Lascience qui n'arrête pas de faire des découvertes angoissantes pour le sort del'humanité. L'individualisme se renforce. Il progresse. Scandale sur scandalefinancier. Le statut peu enviable des femmes et des hommes aussi. Lespoliticiens délaissent l'intérêt général au profit de lobbies aux intérêtsparticuliers et d'une gloire personnelle. Rester le plus longtemps en poste.Assurer ses arrières et ceux de ses arrières petits-fils.Leniveau culturel n'a d'égal que le sensationnalisme des journaux... Et quand cen'est pas par l'action des hommes, c'est alors la nature, quoique totalementindifférente aux desseins humains, qui nous paraît hostile avec sestremblements de terre, ses inondations, sa sécheresse, ses tempêtes...Etbien sûr, une panoplie de personnes profite de ces malheurs. En premier lieu,les assurances, les banques, prêtes à vous assurer pour tout, tout le tempsvoire même pour des dangers créés de toutes pièces par elles. Pour elles,l'argent fait le bonheur, surtout le leur. Les hommes politiques ensuite, quiaiment à jouer sur la corde du malheur des uns soit pour, en catimini, mieuxfaire le bonheur des autres, soit pour leur avenir personnel. Enfin, lesmédias, évidemment, supports principaux des deux premières classes decolporteurs de la crainte.Lemonde ne serait-il alors qu'une grande tmérmida ? Oui si nous ne mettons pasl'énergie de nos plaintes, de nos peurs, de nos cris, le temps que l'on perd àcompter nos sous, nos intérêts au service d'un monde qui ne sera plus seulementle reflet du pire mais aussi l'espoir du meilleur.