Algérie

Tlemcen : Ziad Gharsa ne se prête pas à un duo avec Meriem Benallal



Tlemcen : Ziad Gharsa ne se prête pas à un duo avec Meriem Benallal
Le célèbre chanteur et compositeur tunisien Ziad Gharsa a animé, vendredi, une soirée musicale au Palais de la culture Abdelkrim-Dali, devant un public clairsemé. Le spectacle, qui a commencé vers minuit, a coïncidé avec le show de Samir Mazouri au Théâtre de verdure de Koudia à l’occasion de la célébration de la Fête de l’enfance et la retransmission télévisée du match Algérie-Cap Vert.
L’artiste était accompagné par l’orchestre de variété algérois, sous la houlette de Kamel Maâti au luth, composé de quatre violonistes, deux synthétiseurs, deux guitares électriques et deux percussionnistes ainsi qu’une chorale mixte. Ziad Gharsa arborait un costume sombre qu’il a troqué contre son habituel habit traditionnel tunisien et semblait avoir suivi une cure d’amaigrissement. Couvant son inséparable orgue, le chanteur entama son programme avec une wasla dans le genre andalou intitulée « El Madina », illustrée de plusieurs morceaux sur un rythme allégro « Ach dani na’ich », « Haramtou bik noua’ssi », « Ya rabi toub aliya », « Saâdat el qalb el hani », « Khalini maâk », « lane tasfar el achia », « Wahad el ghozaïl »… Salima, l’inénarrable spécialiste de l’ambiance, ne put se retenir de danser, encouragée par les youyous stridents qui fusaient de la salle. Ensuite, il interpréta deux chansons, dont la première, sur un style malouf, est de son cru en termes de musique, « El Barakine » (paroles de Ali Louati), illustrée de claquements de mains de la chorale, et « Rahal fi bladi » (composée par l’Algérien Noubli Fadhel), sur un style chaâbi algérois. Ziad Gharsa qui se distingue par une voix ténor, gratifia le public d’improvisations, « Istikhbarate» « Ayam essourour kel maname », « Bane el hilal bayna ennoudjoum » (mawel et bayati), avant d’enchaîner avec la chanson culte du regretté El Hachemi Guerrouabi « El Barah kane fi oumri achrine », suivie d’un khlas « Salli houmoumak fi da el achia ». L’animation était partagée avec Amine Guermouche et une présentatrice en chedda tlemcénienne. En présentant le parcours du maestro de la rachidia, cette dernière souligna qu’il suivit les traces du maître Tahar Gharsa, ignorant que ce dernier était son père. A noter que Ziad Ghersa ne se « prêta » pas pour la circonstance à un duo avec la chanteuse tlemcénienne Meriem Benallal, qui devait lui succéder sur scène pour la deuxième partie de la soirée, à l’instar de son confrère Lotfi Bouchenak avec Rym Hakiki. A la fin de leur prestation, Ziad Gharsa et Kamel Maâti furent honorés par les P/APC de Tlemcen et Mansourah, le directeur du Palais de la culture, le directeur de la banque BDL et l’adjoint du doyen de la faculté des sciences de l’information d’Alger. A noter l’absence du directeur de la culture. La soirée, qui n’était pas retransmise par la radio locale ni diffusée en streaming via la page Facebook du Palais de la culture, était organisée par l’Opéra Boualem-Bessaïeh d’Alger avec le concours de la direction de la culture et le Palais de la culture. Rappelons que Ziad Gharsa avait participé à la soirée d’ouverture du Festival national de la musique hawzi (5e édition) qui s’est déroulée en juillet 2011 au niveau du Grand Bassin, à l’occasion de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique ».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)