Tlemcen: Voirie et éclairage, toujours un casse-tête

Des riverains du lotissement « El Habak » de Bouhanak, dans la commune de Mansourah, attendent désespérément la réfection des rues de leur cité, située à proximité de l'école primaire « Bourik ». «Nous avons mis l'accent à maintes reprises sur le laisser-aller général qui prévaut dans notre quartier et sur l'état déplorable et les nids de poule qui pullulent dans toutes les voiries de ce grand centre urbain. Il y a à peine trois mois, nous avons adressé une pétition aux autorités locales, qui n'ont malheureusement pas répondu à nos nombreux appels, pour le bitumage de ces voies, qui compliquent la circulation des piétons et des automobilistes. Il n'est pas normal que les ruelles de ces habitations construites au début des années 1990 ne soient pas bitumées et entretenues, alors que des rues de certains nouveaux groupements d'habitat le sont. Les enfants scolarisés souffrent énormément car ce sont eux qui pâtissent le plus de cette situation. Ils pataugent matin et soir dans la boue sur le chemin de l'école », se plaint Tchouar, un ancien habitant de cette cité, qui se lamente aussi des fuites d'eau émanant de certaines conduites. « Le réseau d'AEP de notre cité a besoin d'une vaste opération de réhabilitation pour faire cesser les fuites d'eau. C'est même un impératif majeur, pour des questions tant écologiques qu'économiques ».Par ailleurs, l'éclairage et les transports font défaut au niveau de lotissement. « La nuit, certains coins, passages et ruelles de notre cité se trouvent plongés dans le noir absolu. Il est difficile, voire impossible d'accéder à certains endroits sans s'attendre à des surprises souvent désagréables ! D'ailleurs, certains habitants n'ont pas hésité à faire part de leur inquiétude devant cette situation jugée dangereuse », déclare Fethi, père de famille qui habite ce quartier. Pour un autre riverain, Abderrahmane, « le manque de transports se pose dans la cité, car le bus n°44 qui dessert cette zone de Bouhanak n'accède pas à la cité d'El Habak. Il arrive jusqu'aux logements AADL mais ne continue pas sa route vers notre quartier, c'est vraiment un problème pour les familles qui veulent rejoindre Imama et Tlemcen ». Le nouveau président de l'APC de Mansourah qui vient d'être installé est plus que jamais interpellé.