Algérie

Tlemcen: Une chaussée dégradée et des automobilistes exaspérés



Les automobilistes qui empruntent le chemin de wilaya n°45 reliant Béni-Mester à Hennaya doivent composer avec une chaussée très dégradée.D'énormes trous rendent la conduite compliquée sur plus de 3 kilomètres du tronçon routier qui prend naissance au niveau du lieu-dit Abouda (commune de Hennaya) et provoquent des dysfonctionnements et des nuisances importantes tant pour les habitants des hameaux d'Ouled Benhammou, Ouled Rahou, Béni-Boussaid, Oued Boumessaoud, Chemour, Ouled Sayah, Oued Méghnine et Abouda que pour les usagers empruntant cette route qui ne supportent plus l'état de la chaussée très dégradée.
La responsabilité des engins et camions poidsÖ-lourds est pointéÝe dÚu doigt daÍns la dégradation de ce réseau routier. «Ce sont les camions de gros tonnage et tracteurs de l'entreprise chinoise servant à la réalisation de l'autoroute est-ouest, qui ont endommagé cette route assuírant noátamment laÇ liaison entre la commune de Hennaya et celle de Béni-Mester.
La conduite est rendue compliquée par la présence de nombreux trous et de nids de poule sur une grande portion de la route et personne ne veut Ñs'aventìurer avæec son véhicule pour traverser cette zone surtout du côté d'oued Boumessaoud où la base de vie des C hinois était implantée pendant toute la durée des travaux de l'autoroute est-ouest. Certains chauffeurs qui circulaient sur ce tronçon routier ne respectaient pas la charge utile, ce qui a grandement détérioré l'état de la route et ses accotements», se plaignent les habitants du hameau d'Ouled Sayah.
D'autres habitants des douars environnants affirment : «les transporteurs refusent de passer par cette route et ceux qui doivent composer avec une chaussée très dégradée exigent plus pour nous transporter. Avant, ça nous revenait à 100 et 150 DA la place pour se rendre à Hennaya à environ 3 kilomètres, on nous exige maintenant 400 DA mais c'est à cause de l'état de la route ! ».
Des fellahs des parcelles agricoles de Gaadi, Zerb Echouk, Daya, Gaadat Sabane, El hwarch, Jbabih et Hriga se lamentent des prix des transports de leurs produits agricoles et de l'eau des citernes.
«Avant, ça nous coûtait 2000 DA le transport de céréales vers les docks de la CCLS d'Aïn Youcef ou de Remchi par tracteur ou camion, aujourd'hui ça nous revient à 5000 DA, c'est très cher ! Idem pour la citerne d'eau pour abreuvoir nos animaux ovins et bovins et pour boire aussi, qui nous coûtait 800 DA le voyage, elle nous revient aujourd'hui à 1400 DA, tout ça à cause de l'état déplorable de la route». A noter que ces nombreux fellahs cultivent différentes sortes de céréales, pois-chiches, pastèques, melons et fèves dans leurs parcelles de terres agricoles et s'donnent également à l'apiculture et l'aviculture.


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