Algérie

Tlemcen, place d'Alger (monument du Général Cavaignac)



Tlemcen, place d'Alger (monument du Général Cavaignac)


Louis Eugène Cavaignac, connu sous le nom de général Cavaignac, né le 23 vendémiaire an XI (15 octobre 1802) à Paris et mort le 28 octobre 1857 dans son château d'Ourne à Flée (Sarthe), est un général et homme d'État français. Gouverneur d'Algérie (1848) puis président du Conseil des ministres chargé du pouvoir exécutif durant l'année 1848. Candidat à l'élection présidentielle de 1848, il est battu par Louis-Napoléon Bonaparte.

Il est éloigné en Algérie en 1832 dans l'armée d'Afrique où il se signala lors de plusieurs expéditions périlleuses. Après le succès de l'expédition de Mascara, à laquelle le capitaine Cavaignac avait pris part, le maréchal Clausel, songeant à rentrer à Oran, voulut laisser une garnison française à Tlemcen qu'il occupait à l'extrémité ouest de l'Algérie, à une distance considérable de tous secours, au milieu du territoire tenu par les Kabyles. Cavaignac fut désigné en janvier 1836. On lui adjoignit 500 hommes, avec le titre de chef de bataillon provisoire.

Il résista pendant quinze mois dans le méchouar de Tlemcen à tous les efforts d'Abd el-Kader (1836-1837). Il repoussa les attaques réitérées de nombreuses troupes et il s'approvisionna par des raids chez les tribus voisines. Enfin, il fut relevé en mai 1837 et, le 4 avril suivant, le grade de chef de bataillon lui fut conféré à la sollicitation du maréchal Bugeaud. Le commandant Cavaignac quitta bientôt l'Afrique et revint en France où l'appelaient de graves intérêts et où il fut retenu quelque temps par des problèmes de santé.

À peine rétabli, il retourna à Alger où il fut de nouveau abandonné avec son bataillon dans Cherchell, ainsi exposé à des dangers plus grands et plus continuels qu'à Tlemcen. Il s'en tira avec grande gloire et une blessure grave (1840). Blessé de nouveau devant Milianah, il fut nommé colonel de zouaves et continua à servir la France par ses faits d'armes. Il inaugure le 11 juin 1844 la pratique des enfumades : plusieurs centaines de Sbéhas sont asphyxiées dans les grottes où ils se sont réfugiés3. Il prendra part la même année à la bataille d'Isly, où il commanda l'avant-garde. On lui accorda enfin, en 1844, le titre de maréchal de camp.



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