Algérie

Tlemcen : « Nous voulons un Etat civil et non une caserne ! »



Pour le dernier vendredi du Ramadhan, les Tlemceniens, fidèles à leur position depuis la première manifestation du 22 février, exigent « le départ de tous » ces gouvernants et leurs tentacules qui ont pillé tout un pays et instaurer un Etat mafieux « On est sortis pour combattre la mafia. A bas le régime, contre les 3B ! » scandaient-ils, en colère mais, toujours disciplinés et bien organisés.Las d'attendre le changement du régime, depuis quinze semaines, et sentant que les restes du pouvoir, toujours en vie, tentent de manigancer contre le peuple pour se maintenir, les Tlemceniens, intransigeants, réclament une « République, un Etat civil et non un Etat militaire ! »
Toujours déterminée, la population revendique une « solution urgente pour construire l'Algérie ! Nous sortirons tous les vendredis jusqu'au départ des mafieux ! Ayez un peu de dignité et partez ! ».
Ils très étaient nombreux, hier, à suivre l'itinéraire habituel et à se rassembler face au siège de la wilaya, antre des injustices, de la fraude et des affaires louches, pour interpeller le maitre des lieux d'un ton dur « Wali dégage ! »
Déjà avant hier, ce commis de l'Etat, Ali Benyaiche, a été encerclé à sa sortie de la Grande Mosquée où il assistait à une activité religieuse, et a failli être lynché n'eut été l'intervention de sa garde qui l'a fait fuir « c'est un élément de la mafia locale, on ne veut pas de lui dans notre wilaya, qu'il dégage ! »
A Maghnia, deuxième ville avec ses 240 000 habitants, le mot d'ordre était « Partez tous et laissez-nous construire une nouvelle Algérie ! » avec un message direct Gaïd Salah « Nous voulons un Etat civil, de droit et non une caserne ! ».
Libérée du joug de la mafia locale, la wilaya de Tlemcen ne lâche pas prise et continue d'investir la rue jusqu'à « l'indépendance totale du peuple ! »


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