Les collégiens et les lycéens de la localité de Magoura n'ont pas rejoint les bancs de leurs classes à Bouihi et El Abed, à 20 km de leur domicile.En fait, ce sont les parents qui refusent que leurs enfants rejoignent leurs établissements, estimant qu'ils doivent être scolarisés dans leur village. «Nous demandons tout simplement que le ministère de l'Education ouvre une annexe à Magoura.
Nous ne voulons pas que nos enfants soient victimes d'accidents de la route comme cela s'est produit antérieurement où un enfant a trouvé la mort et plusieurs d'autres ont été grièvement blessés», justifient les parents d'élèves, qui évoquent, également les mauvais résultats scolaires de leurs enfants. «Nos enfants ne réussissent pas dans leur cursus dans ces établissements». De leur côté, les transporteurs de Bouihi expliquent dans une pétition : «Nous n'avons pas encore été payés pour nos prestations de l'année 2016-2017 et 2017-2018.
Nos plaintes sont demeurées lettre morte auprès de la commune, de la daïra et des services de la wilaya.» Et du coup, les transporteurs, de leur côté, risquent de débrayer. Dans cette situation abracadabrante, aucune ouïe fine ne semble encline à écouter les doléances des uns et des autres. En attendant, des élèves restent chez eux, laissant leurs classes vides, une semaine déjà après la rentrée des classes.
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Posté Le : 10/09/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chahredine Berriah
Source : www.elwatan.com