Dans une correspondance datée du 17 août
dont une copie a été adressée à notre journal, et à l'issue d'une réunion de
son conseil d'administration en session extraordinaire, tenue le 11 août en son
siège au bloc administratif du Bd Pasteur, sous la présidence de M. Bouayad Morsli, l'association
pour la sauvegarde et la protection de l'environnement de la wilaya de Tlemcen (Aspewit) interpelle le wali sur les potentiels dégâts
écologiques que génèrera le projet de réalisation d'un centre de regroupement
sportif au plateau de Lalla Setti»
dont les études seraient lancées, d'après des échos de la presse nationale. L'assiette
foncière d'une superficie de 11
ha de terres agricoles, dont 3 ha environ de cerisiers, destinée
pour ce projet va «amputer gravement le patrimoine naturel végétal et agricole
du site du plateau de Lalla Setti»,
s'inquiètent les rédacteurs du document. Et de préciser dans ce sillage que «ce
site (est) déjà affecté et saturé par un ensemble de constructions réalisées
par méconnaissance ou par mégarde des lois et des réglementations existantes
qui régissent, protègent et préservent le domaine naturel, notamment le parc
national de Tlemcen…». Allusion au parc d'attractions, à l'hôtel Renaissance, au
complexe historique, entre autres… A ce titre, soucieuse de préserver et de
protéger l'environnement de la région et afin d'éviter toute reconversion des
terres agricoles du site du parc national de Tlemcen, en espace urbanisable, «l'Aspewit demande votre intervention urgente pour la
délocalisation du projet en question vers un autre plus approprié…», sollicitent
les membres du bureau. La requête est étayée par une série de références aux
textes et lois promulgués en la matière. Nous citerons entre autres l'article 5
du décret 93/117 qui stipule que «Toute action à l'intérieur des limites du
parc, susceptible de provoquer une quelconque dégradation du milieu est
interdite ; le décret 93-117 portant création du parc national de Tlemcen, la
circulaire présidentielle relative à la protection des terres agricoles, la loi
90-29 sur l'aménagement et l'urbanisme, la loi 04-03 relative à la protection
des zones de montagne dans le cadre du développement durable… Par ailleurs, la
saturation dudit plateau en terme de circulation automobile et son corollaire
la pollution de l'air font partie des préoccupations de cette association
écologique, nous fera savoir son président qui ne manque pas d'afficher sa
crainte d'une catastrophe en cas de sinistre (feu de forêt) d'autant que les
voies d'accès font défaut au niveau du site, fera-t-il remarquer.
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Posté Le : 25/08/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Allal Bekkaï
Source : www.lequotidien-oran.com