Algérie

TLEMCEN: Le parti El Karama élit son président



La maison du parc de Lalla Setti offrait l'image d'une véritable fourmilière ce samedi à l'occasion du congrès constitutif du nouveau parti El Karama dont les travaux ont duré deux jours (9 et 10 février). Plus de 1000 congressistes représentant 42 wilayas étaient présents à ce conclave, selon les organisateurs. Un rappel de troupes spectaculaire malgré les conditions météorologiques défavorables. Cinq militants se sont portés candidats à la présidence. Suite au vote à main levée, c'est le député Mohammed Benhamou (ancien transfuge du FNA) qui a été élu président du parti El Karama. Une nouveauté en matière de protocole ou plutôt d'éthique partisane : Mohammed Benhamou s'est soumis à une prestation de serment (le Coran en main). Il ressort du communiqué final frappé du sceau de «l'amour de l'Algérie» que ce « congrès a été marqué par des débats fructueux et des échanges d'idées et d'opinions dans un climat empreint de franchise et de dialogue, des vertus auxquelles appelle le parti El Karama qui se veut le parti de tous les Algériens loin de toute marginalisation ni exclusion, fort de la devise «Savoir, travail et justice…Nous bâtirons l'Algérie loin de tout régionalisme infâme… Notre parti veut des hommes dont la seule ambition est l'amour de l'Algérie qui ne peut être bâtie que par tous et nous considérons la femme comme partenaire effectif dans le développement national, comme nous mettons en garde contre toute tentative de corruption basée sur le clientélisme et le népotisme, car nous estimons que l'avenir de l'Algérie n'a pas de prix. Pour notre part, dans le parti El Karama, nous ne pouvons qu'adhérer au dernier discours du président de la République en espérant de sa part la poursuite des réformes engagées dans le sens de la réalisation d'un avenir prospère pour le pays…». En marge du congrès et suite à son élection à la tête du parti El Karama, M. Mohammed Benhamou a déclaré à notre journal : «L'homme a rendez-vous avec sa destinée, tout d'abord, je pense que tout ce qui se passe maintenant et qui est en train de se passer, et c'est ma destinée qui est en train de se dessiner, donc cette Algérie profonde, dans l'amour de l'Algérie, l'Algérie avant tout, je suis rentré de France pour l'Algérie, et pas pour autre chose, ma devise et ma vie, c'est l'Algérie, donc je souhaite pleinement à tous les Algériens et l'Algérie prospérité et progrès; je suis pour le renouveau, je suis pour le rassemblement; l'Algérie doit être rassemblée et doit être unie; nos devons prôner l'amour entre les Algériens malgré nos différences et nos couleurs; on devrait avant tout être algériens et algériens; le parti est centriste, le parti est un rassembleur, je pense que nous travaillons en équipe et je ne travaille pas seul, je pense faire un mandat si j'ai la santé de le faire et m'arrêter et donner le flambeau aux jeunes et à la femme, à la jeune femme dont le président de la République a tant parlé, je pense que ce ne sont pas que des paroles en l'air, comme vous l‘avez remarqué, que ça va être avant tout une pratique réelle, je n'ai jamais vu président de parti prêter serment, j'ai prêté serment, c'et une nouveauté, je pense que ça donne une idée sur les principes fondamentaux de ce parti; le parti El Karama est un parti de jeunes, un parti d'idées, nous prônons et nous avons un projet de société; ce projet de société, c'est le projet de l'Algérie nouvelle, la deuxième république algérienne qui n'oublie pas son passé mais pense beaucoup plus, et voit beaucoup devant elle; c'est l'avenir qui nous intéresse maintenant, le passé, c'est notre passé, la révolution Ahd 54, c'est nos parents; maintenant l'avenir, c'est nous; et de ce fait, je dis prospérité à l'Algérie et vive l'Algérie…»




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