Algérie

Tlemcen Le diabète et l'hypertension, les maux du jour


«Le diabète et l'hypertension, un duomortel». C'est à peu près en ces termes, que le Dr Otmani du CHU de Bab El-Oued(Alger) a lancé la journée de formation «l'hypertension artérielle et lesfacteurs de risque», organisée récemment à l'hôtel Agadir (ex-Albert 1er) parl'association de lutte contre l'artériosclérose de Tlemcen et la sociétéalgérienne de médecine interne. Une journée durant laquelle des spécialistes,en matière de prévention et de traitement de l'hypertension et de la médecineinterne ont fait étalage de leur science autour de plusieurs thèmes :hypertension artérielle et rein, hypertension artérielle et AVC, hypertensionartérielle et diabète, hypertension artérielle et dyslipidémies, hypertensionartérielle et tabac, hypertension artérielle résistante.Si l'on s'en tient à l'approche pédagogiquedu Dr A. Yahia Berrouiguet, président du comité d'organisation de cette journéede formation médicale continue, l'hypertension artérielle est pour la plupartdes gens, une maladie chronique qui se manifeste par une augmentationpermanente de la pression artérielle au-delà de la normale. «Pour les spécialistes,la mesure est sans équivoque : la pression du sang dans les artères ne doit pasdépasser 140 mmde mercure au moment de la contraction cardiaque ou systole (pressionartérielle systolique), c'est-à-dire quand le coeur se vide. Quand le coeur estau repos ou quand il se remplit de sang, cette pression dite pressionartérielle diastolique ne doit pas dépasser 90 mm de mercure. Dans cecas, la moyenne est comprise entre 50 et 90 mm de mercure. Selon l'Organisation mondialede la santé, il existe différents degrés d'hypertension artérielle : lente,légère, modérée, sévère et maligne». Ce tour complet de la question a amené ledocteur Berrouiguet à dire que «les complications de l'hypertension artérielleessentielles sont nombreuses. Elles peuvent être rénales, avec une destructiondes vaisseaux des reins, neurologiques, avec la possibilité de compromettre lavascularisation du cerveau.C'est dans ce cas-là que l'on parled'accident vasculaire cérébral», il faudrait pouvoir agir sur le tabagismenotamment chez les jeunes, en utilisant par exemple des programmes conçus plusparticulièrement pour eux. «Sans oublier les efforts à faire au niveau deslégislations visant à réduire la consommation de tabac dans l'ensemble de lapopulation. Une alimentation saine et une activité physique régulière sontautant de comportements salutaires», nous a-t-il précisé.Enfin, le Dr Abdelkrim Amraoui, membre duConseil national de l'Ordre des médecins nous expliquera en marge de cettejournée que «la seule prévention efficace actuellement reste le dépistage parla prise de la tension plusieurs fois répétée et à des moments différents. Enoutre, un grand nombre d'affections cardio-vasculaires pourrait être évitégrâce à des mesures associant la prévention, le dépistage précoce et letraitement de l'hypercholestérolémie, de l'hypertension artérielle, du diabèteou de l'obésité», parmi les recommandations retenues à la fin de cette journéetrès enrichissante, il faut ainsi modifier le style de vie, perdre du poids,réduire la quantité de sel, pratiquer des exercices et modifier l'alimentation.
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