Algérie

Tlemcen: Le court métrage à l'affiche


Pour la 8e édition du concours de court métrage de cette année, après la crise sanitaire de Covid-19, l'accent a été mis sur la relance et la multiplication des échanges entre les participants autour du cinéma et la découverte par le public des acteurs qui le font vivre. Lors de l'ouverture de cette compétition dimanche dernier au palais de la culture «Abdelkrim Dali» de Tlemcen, sous le slogan «L'image raconte», le responsable du ciné-club de ce palais, Dr. Abdelmadjid Djebbour, a souligné que « la compétition participe pleinement au soutien à la jeune création cinématographique afin de renforcer leur expérience dans le domaine de la réalisation et du tournage et pour consolider la production et améliorer la diffusion du court métrage en Algérie et à l'étranger. Il s'agit aussi de créer des débats sur les courts métrages d'hier et ceux d'aujourd'hui et de demain, pour tirer les enseignements sur les différents courts métrages pour améliorer la qualité de productions et assurer la vitalité des courts métrages ». Et d'ajouter : «le ciné-club s'apprête à lancer dès cette année des actions pédagogiques au niveau de certains établissements éducatifs, pour permettre aux élèves du primaire, du moyen et du secondaire de découvrir, par le biais de programmes et de projection de films de court métrage, de découvrir d'autres regards et formats de cinéma, tout en étant adaptés à leurs âges. A l'issue des séances, des débats sont animés par des intervenants».Selon la même source, «cette édition accueille 11 ?uvres représentant différentes wilayas du pays à travers le choix de films de court métrage éclectiques avec comme objectif premier de proposer un accès à la culture à tous et en particulier aux plus jeunes ».
Par ailleurs, la programmation ambitieuse de la cérémonie de lancement de cette huitième édition, qui se déroule en coordination avec le ciné-club du palais de la culture et l'association de la maison de jeunes «Ali Bekkar» de Tlemcen, a porté sur le choix de la projection de deux courts métrages, en l'occurrence, «l'Amertume» du réalisateur Mourad Khan, racontant les sévices de la violence qu'endurent les femmes pendant la vie conjugale, et «La cité de la paix» de Zakaria Aliouat, traitant de la riche histoire et édifices historiques et culturels d'Annaba, en présence du directeur de la culture, Amine Boudefla, du directeur du palais de la culture, Noureddine Miraoui, de la conseillère culturelle au palais de la culture et responsable du département cinéma et audiovisuel, Hasnia Amthir, des membres du jury et spécialistes du septième art ainsi que de nombreux jeunes amateurs et adeptes du cinéma. Ce qui ressort de cette édition, c'est notamment le désir de partage toujours très fructueux des amateurs cinéastes et participants des wilayas d'Alger, Annaba, Oran, Boumerdès, Batna, Tissemsilt, Médéa, Skikda et Sidi Bel Abbes. « On fait rarement un film pour le visionner en solitaire dans l'intimité de son salon à l'abri de toute évaluation négative ou positive. Les cinéastes souhaitent manifestement distraire, informer et toucher les spectateurs. C'est vraiment dommage qu'avec le numérique, on assiste à une évolution de films qui sont directement vendus sous forme de DVD et du cinéma professionnel, avec l'apparition des écrans de télévision de plus en plus grands. Cette technologie évite malheureusement aux spectateurs de se rendre dans des salles de cinéma. Tout ce que l'on souhaite, c'est que les salles de cinéma qui se sont vidées reprennent leur activité », a relevé Dr. Abdelmadjid Djebbour.
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