De plus en plus d’incivisme, et les éboueurs en savent quelque chose, notamment durant la période de l’Aïd-el-Adha.
Au niveau de tous les quartiers, c’est le même décor, peaux de moutons et viscères sont jetés sur le trottoir, sans que cela ne gêne personne, le premier jour de l’Aïd, les services de ramassage de l’APC de Mansourah ont assuré deux permanences de ramassage, l’une le matin et l’autre le soir, mais rien n’y fait, les gens continuaient à longueur de journée à déposer leurs ordures. Il ne sert plus à rien de lancer des campagnes de sensibilisation à la population à la veille de chaque fête de sacrifice.
Les mesures coercisives s’imposent comme seule alternative à ces comportements qui n’honorent personne, encore moins les citoyens qui se veulent respectueux de nos nobles traditions. (La vertu première du musulman n’est elle pas la propreté)?
Un autre fléau, depuis ces dernières années est apparu, les peaux de bêtes sont jetées dans la nature. Depuis le temps, personne n’a pensé à la récupération de ces peaux pour leur transformation, c’est de l’argent jeté dans les poubelles.
Eu égard au nombre de moutons sacrifiés en Algérie, les peaux de moutons représentent une valeur de 2,7 milliards de dollars en cuir et laine.
Faut-il rappeler à nos concitoyens que l’élevage ovin est destiné en premier lieu à la production de laine et de cuir et non pas la consommation de viande.
Dans la commune de Mansourah, le comble a été atteint, à quelques mètres du minaret, une odeur nauséabonde fait fuir les touristes encore nombreux dans la capitale des Zianides.
M. Zenasni
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Posté Le : 06/09/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : M. Zenasni
Source : LeSoirdAlgerie.com du mardi 5 septembre 2017