Après avoir vécu, il y a plus de 26 ans, un véritable état de nécrose provoqué littéralement par un cycle de sécheresse hydrique qui a altéré le potentiel hydrique de la wilaya, notamment les eaux de surface, le groupement urbain du grand Tlemcen vient de connaître la fin de son cauchemar à la faveur de la mise en eau du projet de transfert d’AEP du barrage de Sekkak vers Tlemcen.
En effet, le plan de sauvetage initié par la wilaya et le ministère des Ressources en eau a été couronné des succès et a permis de sauver les meubles. Ce plan concerne la réalisation programme de transfert d’AEP du barrage de Sekkak vers le grand Tlemcen. 350 milliards ont été mis sur la table pour concrétiser ce projet. Un délai de 18 mois a été suffisant pour réaliser une station de traitement, 3 réservoirs d’une capacité de 3.000 m3 et un réservoir tampon ainsi qu’une conduite de 33 km de diamètre 500. Ces ouvrages permettront de traiter annuellement un volume de 7 millions de m3/an . A souligner, dans ce cadre, que le mois d’août a été la période retenue par les responsables du projet pour faire les premiers essais. Une opération donc nécessaire pour identifier les fuites et des anomalies techniques et apporter les réglages nécessaires à cette mécanique. Avec une quantité de 12 millions de m3 emmagasinés, le barrage de Sekkak est considéré comme le sauveur de Tlemcen.
Concernant le couloir ouest qui comprend les villes de Nédroma Ghazaouet, Bab El-Assa et Marsat Ben M’hidi, ces dernières recevront l’eau quotidiennement. La station de traitement de Chebikia qui a été achevée dernièrement a été pour beaucoup dans cette oeuvre. Et comme par moment le hasard fait bien les choses l’on vient d’apprendre que les derniers orages qu’a connus Tlemcen ont charrié un volume de 2,5 millions de m3 au niveau du barrage de Hammam Boughrara. Il est vrai que depuis plus de 2 années des efforts considérables ont été orientés par la wilaya pour résoudre définitivement le problème de l’eau à Tlemcen. Cette action a été suivie par le programme mis en place par l’ADE destiné au renouvellement des conduites d’AEP qui avaient, par le passé, un degré d’érosion avancé.
Aujourd’hui à Tlemcen et après une période cauchemardesque, en matière d’hydraulique la situation se dirige droit vers une normalisation de la situation qui mettra une croix sur une période de «traversée du désert» où l’eau, cet élixir de vie faisait cruellement défaut.
Posté Le : 27/09/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Saïd B.
Source : www.quotidien-oran.com