La wilaya de Tlemcen peut s'enorgueillir
d'avoir payé un très lourd tribut pour le recouvrement de notre souveraineté
nationale. Elle a été parmi les plus importants creusets révolutionnaires de
l'Algérie avec des activités politiques et armées importantes et incessantes
jusqu'à l'indépendance. Pour appuyer cette assertion, il suffit de se référer
au nombre impressionnant de martyrs qui sont tombés entre 1954 et 1962, au
champ d'honneur. Selon des chiffres avancés par la direction des Moudjahidine,
près de 13.000 chahids ont arrosé de leur sang la terre de la wilaya. Nedroma
vient en tête avec 780 martyrs, suivie de Souahlia (730 martyrs), El-Gor (612
martyrs), Jebala (572 martyrs), Sabra (565 martyrs), Tlemcen (561 martyrs),
Béni-Ouarsous (530 martyrs), Bab El-Assa (478 martyrs), Fellaoucene (467
martyrs)... En outre, la wilaya compte près de 102 chahidas, 31
enfants-chahids, 12 époux chahids. Des milliers de personnes fidèles à leur
idéal révolutionnaire ont consenti de lourds sacrifices qui étaient des
tortures, emprisonnements, intermements dans les camps militaires... etc, avant
de tomber au champ d'honneur. Beaucoup d'entre elles se sont organisées en
groupes d'action dès 1954, à l'instar du commando Si Brahim mené par le
médersien Dghine Benali, futur colonel Lotfi, chef de la wilaya V, Si Ferradj
commandant de la wilaya V, Si Jaber capitaine de la zone I wilaya V, Si Mokhtar
Chef du secteur III de Sabra de l'ancienne zone de l'Oranie devenue wilaya V,
Djelad Ahmed officier de l'ALN zone I wilaya V, Tabet Bensalem un des
collaborateurs de Si Brahim pour la résistance urbaine. Beaucoup d'entre eux se
sont également illustrés par leur compétence politique, intellectuelle et par
leur grandes aptitudes humaines, comme le chahid Benaouda Benzerdjeb (premier
médecin tombé au champ d'honneur), la chahida Maliha Hamidou (cette jeune
collégienne de 17 ans a fait preuve d'un engagement sans réserve et d'un
courage exemplaire qui font honneur à la femme algérienne), le professeur Inal
Sid Ahmed (qui fut atrocement torturé par le système répressif colonial), les
cinq frères chahids Gueriche de Aïn Ghoraba, les cinq frères chahids Jefafni de
Sidi Medjahed, les quatre frères Chahids Boukhari de Sabra, les quatre frères
Chahids Benosmane de Tlemcen, les quatre frères Chahids Chafaa et
Bouabderrahmane de Terny, les quatre frères Chahids Sebih de Sabra, les quatre
frères Chahids Moukas de Béni-Meshel, les quatre frères Chahids Guenoun de Sidi
Djillali, les quatre frères Chahids Mouffok de Ghazaouet, les quatre frères
Chahids Chikh de Béni-Ouarsous, ainsi que les quatre frères Chahids Drif de
Nedroma, Mezerai, les frères Khellad, Mebarki de Béni-Abed, Hamdaoui de
Souahlia et Tahraoui de Aïn Ghoraba. Pour la plupart de ces héros qui avaient
moins de 20 ans, le serment qu'ils ont prêté : ils ont juré de mourir pour que
vive l'Algérie.
ils ont oublié 1071 chahids à béni-snous et les chauhadas de béni boussaid rabi yarhamhoum
d.abdelghani - fonctionnaire - maghnia, Algérie
11/09/2015 - 276687
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Posté Le : 01/11/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Khaled Boumediene
Source : www.lequotidien-oran.com