La Société générale de travaux hydrauliques de Tlemcen (Sogerhwit) a été, récemment, retenue parmi un consortium d’entreprises de grande renommée, tels que Cosider, Tahraoui (Biskra), Chiali (Sidi Bel-Abbès) et Haddad (Alger), pour la réalisation des travaux d’un important projet hydraulique de transfert des eaux albiennes du champ de captage de la région de Béni-Ounif vers le chef-lieu de wilaya de Bechar.
Outre, cette percée dans le sud du pays qui la positionne, incontestablement, sur un socle solide et la place, aujourd’hui, au premier rang des entreprises de travaux hydrauliques, dans le pays, la Sogerhwit (Plus de 1.200 employés et 80 ingénieurs), a décroché, coup sur coup, d’importants marchés de travaux hydrauliques, dans les localités de Sétif, Mila, Tarf, Annaba, Alger, Naâma, Laghouat, Relizane, Méchéria, Ain Sefra, Mascara, Mostaganem, Sidi Bel-Abbès, Boutelilis, Bou-Sfer et Tlemcen. Elle s’est vue confiée des travaux d’assainissement, des grands travaux d’adduction en eau potable (AEP), des projets de châteaux d’eau, des stations d’épuration et des stations de lagunage naturel, la rénovation des réseaux AEP, ainsi que d’autres travaux de génie civil, drainage, retenues collinaires et petits barrages.
L’entreprise réalise, aussi, des activités secondaires notamment, la production de divers agglomérés, la production du béton prêt à l’emploi, la fabrication des pièces de chaudronnerie et fabrication mécanique, les prestations de matériels de transport et engins de chantier. Les activités de production sont, essentiellement, développées pour les besoins propres de l’entreprise. Il faut dire, que la Sogerhwit, a échappé au spectre de la disparition et au vent de dissolution qui a soufflé sur de nombreuses entreprises de petite taille de la wilaya de Tlemcen (Socomet, Somewit, Sotrawit, Batiwit, Entrebatp, Siriwit, etc.). « Au début notre seul objectif était d’assurer la survie de l’entreprise, face aux secousses et bouleversements économiques qui nous menaçaient, à chaque stade et à tout moment. On avait de grandes difficultés et il fallait, donc, résister à la transformation radicale de notre environnement économique.
Ça n’a pas été facile, croyez-moi, car il fallait beaucoup de moyens humains, financiers, matériels et tout un ensemble de règles, règlements, méthodes efficaces et des structures pour le faire. Dieu merci, on a pu sauver l’entreprise grâce à la volonté et la mobilisation de tous les dirigeants, cadres, techniciens et employés, qui ont su relever ce défi, dans un contexte de mondialisation et de globalisation irréversible de l’économie et de la concurrence. Dès lors, un deuxième défi devait, nécessairement, être relevé, celui de : comment assurer la pérennité et rendre l’entreprise performante. Il fallait s’insérer, activement, dans le marché national et même concurrencer les entreprises publiques et privées. On oublie, souvent, qu’une bonne gestion, commence par une prise de conscience de tout le personnel, de l’importance de l’existence de l’entreprise, qui assure les salaires et promeut les employés et leurs familles.
Le problème essentiel qui devait être résolu est de trouver de nouvelles ressources, innover, embaucher du nouveau personnel compétent et créatif, entretenir ses réseaux et avant tout confier, voire déléguer, les ressources et les pouvoirs aux personnes les mieux placées, dans l’organisation de l’entreprise pour accomplir les missions attendues.
Il fallait également, entretenir des relations d’affaires avec la clientèle, la banque ou les fournisseurs, et mettre à niveau notre système d’information, de gestion, de production et de l’environnement des affaires.
De même, le développement de la ressource humaine et des valeurs éthiques, reste l’un des principaux moyens d’aller de l’avant, en vue d’assurer une économie productive, et améliorer notre performance et notre compétitivité sur le marché intérieur», a notamment affirmé, à notre journal, le président-directeur général de la Sogerhwit de Tlemcen, Ramdani Mohamed (Titulaire d’un master en management, mathématiques et en informatique, ingénieur d’Etat en informatique), et ce, en marge du 45ème anniversaire de la création de la Sogerhwit.
Par ailleurs, pour contrôler ses méthodes de travail et harmoniser ses pratiques et opérations, la Sogerhwit s’est lancée dans un vaste parcours de certification, en mettant en place un système de management de la qualité. Selon le responsable des ressources humaines, Abdelkader Debbal, et la responsable du management et qualité, Mme Touileb Houria, la Sogerhwit est certifiée à la norme ISO 9001, version 2008 et ISO 9001, version 2015. Selon eux, un audit est en cours par la Sarl MOODY Algérie’ pour la mise en place d’une approche par risque, procédures claires et documents types.
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Posté Le : 09/08/2018
Posté par : tlemcen2011
Ecrit par : Par Khaled Boumediene
Source : Lequotidien-oran.com