La Maison du Parc national campé sur le
plateau de Lalla Setti a pris part, pour la première fois de son histoire, ce
dimanche, à un atelier de projet de coopération entre l'Algérie et l'Espagne en
matière de protection et de promotion de l'environnement se soldant par la
signature protocolaire de la Convention 07-C016 018. Ce pacte, qui vise
l'amélioration des conditions de vie en réduisant les risques environnementaux
dans les zones rurales vulnérables de par leur dépendance aux ressources
naturelles, dans les régions écologiquement sensibles d'Algérie, de la
Mauritanie, du Maroc, du Sénégal et de la Tunisie, a été ratifié par M. Omar
Aïssaoui, président de la Ligue des activités scientifiques et techniques de
jeunes de la wilaya de Tlemcen (LASTJ), Mme Aline Dagnino, coordinatrice
expatriée de l'Institut de promotion et d'appui au développement (IPADE, une
ONG spécialisée en environnement) et M. Kazi Tani Mohammed-Saïd, directeur du
Parc national de Tlemcen.
Cette convention touche 5 pays, 159
villages, 41.350 bénéficiaires directs pour un budget alloué estimé à plus de 6
millions d'euros et vise la promotion de la gestion durable des ressources
naturelles comme activités génératrices de revenus par la population, la
contribution à l'amélioration de l'accès aux services environnementaux, le
renforcement des capacités d'organisation, de participation et d'incidence et
amélioration de la prise de conscience du milieu. En Algérie, cette convention
est un projet co-exécuté avec la LASTJ, qui met à sa disposition ses ressources
humaines et matérielles, financé à 80% par l'AECID (Agence espagnole de
promotion et d'appui au développement) et qui intéresse 4 communes rurales, 13
localités en sylviculture, amélioration agraire, gestion des déchets solides et
éducation environnementale. Pour rappel, la LASTJ avait organisé en mai 2006 la
rencontre nationale d'océanographie qui a vu la participation de 10 wilayas et
a participé au Forum national sur l'environnement à Tizi Ouzou en juin 2007.
Ainsi Mme Fortas Saléha, chef de bureau des
ressources phytogénétiques, représentant la direction générale des Forêts,
rappellera dans son allocution qu'«en Algérie, la protection de la nature
représente une priorité dans la politique de développement, cela s'est traduit
par la création d'un réseau d'aires protégées, englobant les parcs nationaux,
les réserves de chasse et les réserves naturelles, dont la gestion s'appuie sur
des textes réglementaires et législatifs nationaux et internationaux.
Aujourd'hui, les aires protégées semblent s'être entièrement orientées vers la
gestion ‘réfléchie et planifiée' de leurs ressources naturelles. Leurs tâches
se sont précisées avec le temps, les actions à mener déterminées et les
objectifs cernés. Ce sont désormais des ‘moteurs de développement' chargés
d'assurer plusieurs missions, parmi elles: participer au lancement de projets
porteurs et respectueux des ressources naturelles visant la conservation et le
développement durable de la biodiversité riche et variée que contiennent les
parcs nationaux. Comme ce projet faisant objet de cette rencontre. Au niveau
mondial, l'Algérie est impliquée dans le processus de protection de
l'environnement et des ressources naturelles, à travers son adhésion et la ratification
de différentes conventions pour renforcer davantage la protection et la
conservation des espèces menacées et de leurs habitats. Il s'agit notamment de
la Convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources
naturelles (15 septembre 1968), de la Convention relative aux zones humides
d'importance internationale, particulièrement comme les habitats de la
sauvagine, signée à RAM SAR (Iran) le 1er février 1971, de la Convention sur le
commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées
d'extinction (décembre 1982) et de la Convention des Nations unies sur les
changements climatiques (avril 1993) ainsi que la Convention des Nations unies
sur le changement climatique (avril 1993) ainsi que la Convention des Nations
unies sur la lutte contre la désertification (janvier 1996)». Cette journée se
soldera par une visite du Parc national de Tlemcen et son «important patrimoine
forestier peuplé de faune et de flore des plus exceptionnelles».
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Posté Le : 21/03/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belbachir Djelloul
Source : www.lequotidien-oran.com