En ces moments de confinement et de carême, des quartiers de Mansourah sont privés d'éclairage public. Une situation qui soulève moult réclamations de la part des habitants de la cité «Nassim» à Imama et des 476 logements de Bouhanak (banlieue de Mansourah) mais aussi d'interrogations sur les réseaux sociaux. «Notre quartier est plongé dans les ténèbres dès la nuit tombée. On n'en peut plus, ça devient dangereux de sortir de chez soi le soir notamment pour les vieilles personnes, car on ne voit vraiment pas où l'on met les pieds. Moi, par exemple, je suis obligé d'accompagner aux urgences de l'hôpital ma femme diabétique et hypertendue, mais, dès que je reviens parfois à 2 heures du matin, le quartier est plongé dans l'obscurité ! On ne sait vraiment à qui se plaindre, car les services de l'APC nous renvoient vers la Sonelgaz et vice versa ! Tout ce qu'ils nous disent, c'est que le problème d'éclairage du quartier de Bouhanak est dû à une masse provoquée dans le poste électrique de la Sonelgaz. Nous avons l'impression que nous sommes oubliés à Bouhanak. Les candélabres ne servent plus à quelque chose ici. Mais, est-ce qu'on ne fait pas partie de Mansourah '», se lamente B. Hocine, un habitant du quartier des 476 logements de Bouhanak.Un sentiment partagé par ses voisins S. Mohamed et T. Mohamed, des cadres retraités. «Vraiment, c'est le black-out total ici à Bouhanak ! On ne sait pas pourquoi cette extinction perdure dans notre cité. Ça nous agace beaucoup en cette période de confinement ! Il y a aussi le problème des agressions ou des vols que nous craignons et qui peuvent arriver pendant la nuit dans notre cité», estiment-ils. Les résidents de la cité «Nassim» d'Imama vivent la même situation. «Dernièrement notre cité a été totalement plongée dans le noir à cause d'un court-circuit qui s'est produit dans le transformateur électrique, mais la panne n'a pas été réparée et jusqu'à maintenant on est sans éclairage la nuit ! On ne sait vraiment pas combien de temps les voiries vont rester dans le noir», relève une femme exaspérée par la situation.
De leur côté, des jeunes qui s'alarment sur Facebook usent de tous les commentaires pour dénoncer cette situation qui cause des désagréments aux riverains de ces deux grands quartiers. Renvoyant la responsabilité de ce problème bien connu aux services de la Sonelgaz, le président de l'APC de Mansourah, Achour Aouel Farid, que nous avons contacté, souligne que «l'éclairage public de ces deux quartiers fait défaut par intermittence. La faute à la masse électrique qui survient à chaque fois dans les postes électriques implantés au niveau de ces quartiers.
Des travaux d'ampleur sont nécessaires pour mettre fin à ces désagréments qui nuisent aux habitants. Nos électriciens interviennent après chaque extinction, mais ils ne peuvent rien faire, il y a des problèmes techniques à arranger et c'est du ressort de la Sonelgaz». Selon un technicien, retraité, de la Sonelgaz, «il faut changer l'intégralité des équipements des postes électriques qui sont vétustes à Mansourah et dans d'autres villes de la wilaya où ces problèmes de pannes et de coupures de courant sont récurrents». Un chantier de taille dont le coût s'annonce certainement élevé pour la SDO-Sonelgaz.
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Posté Le : 13/05/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Khaled Boumediene
Source : www.lequotidien-oran.com