L'étude existe, la maquette aussi mais jusqu'à présent rien n'a été fait
pour les 9 hectares à Bouhenak (Mansourah) attribués depuis 1983 pour
l'activité sportive. Trois terrains, un circuit pédestre boisé et le
terrassement d'une salle couverte avaient déjà vu le jour à l'époque car réalisés
par 22 sociétés qui parrainaient le WAT. Même le drainage et la semence de
gazon sur l'un des terrains avaient été effectués. Mais depuis avec la
dissolution de quelques entreprises et la disparition d'autres, le projet est
en gestation, voire encore à l'état embryonnaire. Pourtant, les études ont été
bien faites et il existe même u ns le sport en Algérie ne profitent qu'aux
joueurs et aux entraîneurs. «Une partie de cet argent devrait être investie
dans cette cité sportive, la première en Algérie. C'est un investissement dans
un projet qui, s'il venait à se réaliser, pourrait rapporter de l'argent pour
le club mais aussi pour le sport car tous les clubs et même les équipes
nationales pourraient l'utiliser. La cité sportive est un investissement pour la
promotion du sport en Algérie. Quand on a une cité pour le club, cela donnera
des idées pour les autres clubs et nous en avons tous besoin à l'orée du
professionnalisme. La FIFA exige la professionnalisation des clubs afin qu'ils
se mettent au diapason du football international dans des conditions très
difficiles, les salaires n'arrivent pas à temps et pourtant les joueurs ne
désespèrent pas. La cité sportive de Tlemcen et d'autres à travers le
territoire pourraient régler ce problème puisqu'elles sont une source de
revenus et de motivation», soulignera Bouali qui a raison, car pourquoi ne pas
créer notre Clairefontaine chez nous au lieu de voir nos clubs se payer des
stages à l'étranger ?
Tant il est vrai que les
équipements sportifs n'ont jamais suivi la construction d'un stade. Et Bouali
Fouad craint qu'il y ait détournement de ce projet. «J'attends une occasion,
une manifestation sportive sinon je provoquerai une conférence de presse, pour
présenter la maquette et le projet de la cité sportive». L'immobilier à Tlemcen
ne cesse de s'accaparer des terrains et certains barons du béton se lèchent les
babines en scrutant vers les 9 ha de Bouhenak, tout proche d'un quartier
résidentiel. C'est ce qui pousse Fouad Bouali à lancer un appel en direction
des responsables de la wilaya mais aussi au président de la République pour que
ce projet renaisse de ses cendres pour la promotion du football en particulier
et de tous les sports en général. «La nature a horreur du vide. Si ce
délaissement persiste, les vautours auront leur part du gâteau et mon souhait
est de barrer la route justement à ces vautours. L'intégralité des 9 ha doit
servir le sport. Même les supporters ne veulent pas de cette situation. Je dis
au président de la République qu'il faut sauver ce qui reste», conclura-t-il.
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Posté Le : 23/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belbachir Djelloul
Source : www.lequotidien-oran.com