Le service des urgences du centre hospitalier universitaire de Tlemcen croule sous le poids de la demande des malades venus de partout qui y exercent, de jour et de nuit, une tension incessante. La salle d’attente pourtant agrandie est submergée par les patients dont certains sont allongés à même le sol. Leur calvaire dure souvent des heures avant l’admission en salle de consultation. Les médecins sont tellement dépassés qu’ils n’ont pas le temps d’approfondir l’exploration des pathologies, se contentant de prescrire les premiers médicaments ou des injections intramusculaires. Face à cette situation désolante et pénalisante, la direction de la santé et de la population a décidé de prendre le taureau par les cornes. Elle vient de mettre en place, en ce début du mois de mai, un service de garde permanent à la polyclinique du centre résidentiel de Kiffane, à l’autre bout de la ville. Il devrait en principe renforcer la santé de proximité, desserrer l’étau sur l’hôpital et permettre aux médecins de travailler dans de meilleures conditions. Le passage du service de la plage horaire restreinte au régime continu, fait-on remarquer, est le résultat du renforcement en encadrement médical et paramédical avec des équipes de garde composées chacune d’un médecin généraliste, d’un manipulateur en radiologie, de deux infirmiers en santé publique et d’un laborantin. Il est envisagé la mise en activité d’autres services de garde H/24 dans les polycliniques implantées dans des zones stratégiques ou des zones enclavées et déshéritées à travers la wilaya.
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Posté Le : 06/05/2018
Posté par : tlemcen2011
Ecrit par : B. Abdelmadjid
Source : Liberte-algerie.com