Dédiée aux Arts et à la Culture, une exposition de peinture de l’artiste-peintre Hadj Kacem Fethi Kheiredine se tient actuellement à la maison de la Culture Abdelkader Alloula. Coïncidant avec une série d’activités notamment dans le domaine du 4e Art, Hadj Kacem Fethi, un inconditionnel du chevalet, a surtout voulu montrer, dans cet espace convivial, homogène avec ses travaux, les couleurs et les lumières de Tlemcen. C’est un autodidacte qui manipule le pinceau à sa guise et en fait des tableaux impressionnistes et de peinture moderne de rêve. Sa passion pour cet art remonte à son enfance où il réalisait déjà des chefs-d’oeuvre. Né le 11 juin 1982, il a déjà organisé plusieurs manifestations et participé à de nombreux concours en Algérie et à l’étranger. Il fera partie des 6 premiers lors du «Poster Contest» et finaliste de ce concours organisé par UNPA-AFNUA-ONU. Washington. A travers cette exposition, organisée avec la participation du poète Medjhari Boumédiène, doctorant en littérature française, le visiteur est amené à découvrir une nouvelle technique car il se base sur la lumière avec la gamme mélodie (orange, jaune et rouge) dans les sites et monuments: les Sept Arcs, Femme moderne, Vieil artisan de Tlemcen, Femme allongée sur un rivage, Vue d’un village. Tous ces tableaux sont rehaussés de tons clairs. Interrogé sur cette préférence, Hadj Kacem explique que c’est une peinture qui lui convient car il se retrouve dans la lumière et que c’est un résultat obtenu après 5 années de recherche. Très inspiré des grandes écoles Van Gogh, Vauguin, Modigliani, Monet, il est aussi allé à la rencontre d’autres artistes «bien de chez nous»: Benazouz et Sbaâ et il s’est construit une personnalité artistique au fil des temps et aspire toujours à mieux, non pour impressionner mais «pour reproduire la réalité qui impressionne dans les couleurs et lumières». D’ailleurs les visiteurs, lors du vernissage en ont eu pour leur déplacement: «il donne une valeur à tout ce qui est abandonné, une nouvelle vie aux choses de la vie» ou encore «les passages d’un tableau à un autre sont autant de passages subtils et harmonieux, signes d’une grande sensibilité et des caractères représentatifs de l’art et de l’artiste». Mais l’artiste a d’autres projets après cette exposition dans sa ville natale, une grande exposition à Alger. Il est à signaler que le poète Medjahri a crédité le public, lors de cette manifestation, de ses plus beaux poèmes tirés de son recueil inédit: «La louve du désert». Accompagné d’une guitare, il redonnera à la poésie toutes ses lettres de noblesse. Deux pièces de théâtre du TNA, ouvrent un long cycle d’activités à la MC. Abdelkader Alloula et montent la formidable prestation de la comédienne Nesrine Assoul dans «Fatma» pièce écrite et réalisée par Benguettaf et mise en scène par Sonia.
Posté Le : 26/02/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Belbachir Djelloul
Source : www.quotidien-oran.com