Algérie

tlemcen : Face aux massacres écologiques: La police des mines pointée du doigt



tlemcen : Face aux massacres écologiques: La police des mines pointée du doigt
Face à la catastrophe écologique provoquée par la dizaine de carrières d'agrégats dans la forêt de pins de la localité d'Ouchba, commune d'Ain Fezza, certains exploitants miniers sortent de leur silence et leur réserve tout en accusant la police des mines de la politique de « deux poids et deux mesures ».Ils affirment « qu' Il existe à Tlemcen deux collèges d'exploitants de carrières d'agrégats : les intouchables et ceux qui respectent scrupuleusement la loi minière »tout en soulignant « qu'ironie du sort ce sont ceux les plus respectueux de cette loi qui sont les plus harcelés par cette police des mines ». Sinon comment expliquer, affirment-ils, « le massacre à ciel ouvert et la disparition du tissu végétal opérés dans la forêt d'Ouchba qui surplombe cette localité de plus de 3000 habitants, exposés au quotidien aux nuisances et à la poussière ». C'est une image de désolation qui s'offre aux usagers de la route nationale menant de la localité de Saf-Saf à Ain-Fezza. Face à ce massacre environnemental et écologique de la ceinture verte de la ville de Tlemcen, la police des mines « n'a entrepris aucune action » disent-ils et d'ajouter « que ce sont ceux qui exploitent les carrières dans les normes et lois requises qui sont le plus souvent harcelés et pénalisés par ladite police ». Par ailleurs des terres agricoles, des plus fertiles comme situées à la localité de Saf-Saf, face à la ferme pilote agricole, et à la commune de Zenata se sont vues installées des stations d'enrobés bitumeux et de béton. Aucune action n'a été menée à ce jour face à cette situation désastreuse pour l'agriculture et pour l'environnement. Selon les procédures en vigueur, c'est la police des mines, après enquête, qui approuve ou désapprouve le choix du site minier devant abriter la carrière d'agrégat. Comment expliquer alors que des concessions ont été approuvées puis accordées à ces exploitants de carrières en plein forêt sans tenir compte de leur proximité du tissu urbain et la protection de la forêt et l'environnement ' Jadis la pinède d'Ouchba s'étendant jusqu'aux limites de l'Oued d'Al-Ourit, séparant la localité d'Ouchba à celle d'Al-Mdig. Aujourd'hui elle a été dévastée et transformée en un véritable désert de pierres, de crevasses et de poussière...


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